@togoactualite.com – Aux lendemains des fêtes de fin d’année, on note une recrudescence des cas de contamination à la Covid-19 au Togo. Pour contenir cette hausse, la Coordination Nationale de Gestion de la riposte contre la Covid-19 (CNGR) a trouvé plus que nécessaire d’intensifier la sensibilisation sur le respect des mesures barrières édictées par le gouvernement dans la lutte contre cette pandémie.
Ainsi, le mercredi dernier, par décret présidentiel, a été créé un Groupe Mixte de Surveillance anti-Covid-19 (GMS Anti-Covid-19). Ce groupe sera composé des agents des Forces de défense et de sécurité (FDS) qui seront au maximum 600 et la majorité, des volontaires issus de la population civile, des CDQ et des CDV. GMS Anti-Covid vient remplacer la Force Spéciale Mixte Anti-pandémie (FOSAP) composé uniquement que de plus de 4000 forces de l’ordre.
Mais une question revient sur toutes les lèvres à la création du GMS Anti-Covid. La FOSAP qui n’est composé que de forces de l’ordre a-t-elle échoué dans sa mission de veille au respect des mesures barrières édictées par le gouvernement en cette période de crise sanitaires ? Puisque les faits sont là. Que de vies ont été perdues en cette période de crise sanitaire liée à la pandémie du Coronavirus suite aux bavures de la FOSAP ; que de Togolais violentés pour moins que rien. Il faut le souligner la méthode de force utilisée par les forces de l’ordre dans cette mission de veille, à eux, confiée a laissé des séquelles dans la population et de surcroit, les cas de contamination ne cessent d’augmenter. Ceci, à cause du non-respect des mesures barrières selon les responsables de la CNGR.
Le mercredi passé, lors de son traditionnel point de presse, la CNGR a essayé de justifier la dissolution de la FOSAP par la réorientation de la lutte et la fin imminente de l’Etat d’urgence.
« Nous devons nous adapter en tenant compte du temps mais aussi de l’efficacité de la riposte. En tenant compte de la période de l’Etat d’urgence. Les forces de l’ordre ne peuvent pas rester dans une pandémie pendant plus de deux ans. Il faut beaucoup plus se baser sur la pédagogie et la sensibilisation », a déclaré le médecin-colonel Djibril Mohamad, coordonnateur de la CNGR.
Tout compte fait, il faut préciser que les Togolais ont beaucoup eu peur des forces de l’ordre que de la pandémie pour laquelle ils sont déployés sur le terrain. Quelque part, cette FOSAP a failli à sa mission.
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