Nous l’avions annoncé dans un précédent article. Plusieurs officiers dont le chef corps des bérets rouge, le Colonel ALi B. et d’autres soldats ont été mis aux arrêts en marge des Evalas dans la préfecture de la Kozah. Une semaine après, c’est le silence radio du côté des services de communication des FAT et du ministère de la Défense.
Parmi les officiers dont les familles n’ont de nouvelle se trouve le capitaine Dare Kondi (en photo). Un commando Béret rouge à la tête d’une unité spéciale récemment créée et basée dans la préfecture de la Kozah.
Selon des informations, cet officier, né le 31 décembre 1986, a été appréhendé le samedi 13 juillet 2024 et gardé au Mess des officiers en face du camp Landja. Mais ce dernier, par un stratagème dont il est le seul à avoir le secret, a réussi à échapper à ses geôliers et à se fondre dans la nature.
Ces geôliers à leur tour sont mis aux arrêts. Depuis, il fait l’objet d’une chasse à l’homme restée infructueuse pour le moment.
Le capitaine Dare Kondi, selon plusieurs témoignages, a été très actif dans la répression des manifestations de 2017 dans la ville de Sokode, ce qui lui a valu une promotion en 2021 et plus tard sa nomination à la tête de l’unité spéciale basée à Kara.
Au procès des massacres en Guinée, le Commandant Toumba Diakité disait : “Dieu m’a donné les pieds pour les utiliser. Il ne m’a pas dit de m’arrêter.” Visiblement, le capitaine Dare Kondi a bien assimilé la leçon.
La traque des militaires qui ont échappé aux arrestations continuent.
A suivre.
Source: lalternative.info