@togoactualite.com – Pour un délit de presse, les journalistes sont souvent convoqués au Service central de recherches et d’investigations criminelles (SCRIC). Alors plusieurs personnes cherchent à comprendre ces interpellations du SCRIC, alors que c’est à la HAAC de gérer ces affaires, le ministre en charge de la Communication, Prof. Ayewouadan Akodah a tenté d’apporter quelques précisions.
Pour le ministre, la frontière entre délit de presse et infraction pénale est très mince. « Les délits de presse ont cette particularité d’être à cheval ou en tout cas, à la lisière du droit pénal », a-t-il déclaré chez nos confrères de victoire fm.
« Ce qui justifie parfois que certains journalistes se retrouvent d’abord au SCRIC avant éventuellement de voir la HAAC reprendre la main lorsque la qualification est établie et que le délit de presse est retenu », a-t-il ajouté.
C’est le cas de Carlos Ketohou, Directeur de Publication du journal « L’Indépendant Express » qui a passé quelques jours au SCRIC avant que la HAAC ne prenne la main dans l’affaire sur l’article « du vol des cuillères dorées ».
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