L’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) siégera-t-elle à l’Assemblee nationale ou pas? La question est sur toutes les lèvres depuis la proclamation des résultats définitifs des élections législatives du 29 avril dernier.
A cette question, la réponse est Non. L’ANC ne siégera pas. En tout cas, si l’on s’en tient aux propos de Edem Atantsi, secrétaire aux affaires politiques de l’ANC, lors d’une intervention sur la radio Victoire.
Atantsi a expliqué que cette décision est une réponse à ce qu’il a qualifié de « mascarade électorale sans précédent » orchestrée par le parti Union pour la République (UNIR). « Je crois qu’il faut penser à autre chose et réfléchir autrement. On ne peut pas s’aligner. Car aller à l’Assemblée c’est rentrer dans les rangs », a-t-il déclaré, soulignant le refus de l’ANC de cautionner ce qu’ils perçoivent comme une élection frauduleuse.
Les résultats des élections législatives ont attribué 108 des 113 sièges disponibles à l’UNIR, tandis que les cinq sièges restants sont revenus à des partis d’opposition : deux pour ADDI, un pour l’ANC, un pour la DMP, et un pour FDR. Ces résultats ont été largement contestés par les partis d’opposition.
À noter également que le parti FDR a été absent lors de cette rentrée parlementaire. Il reste à voir si le FDR décidera de siéger à l’Assemblée nationale ou suivra l’exemple de l’ANC.
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