Pour corriger les nombreuses inégalités depuis toujours entre l’homme et la femme, le 8 mars « Journée internationale des femmes » été reconnue officiellement par les Nations Unies en 1977 et célébrée chaque année afin de rappeler les gouvernements, les responsables de société et d’entreprise à œuvrer afin que la femme soit traitée au même diapason que l’homme. Mais aussi une occasion à la gente féminine elle-même de prendre conscience de sa dignité et de ses droits.
Au Togo, le président de la République Son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé très soucieux de l’épanouissement, du progrès et de l’avenir de la femme n’a pas hésité de mettre en place une politique de haut niveau visant à sortir cette dernière de ses difficultés. Conscient que nul ne peut mieux connaître et comprendre les besoins et les problèmes réels de femmes que la femme même, le numéro un togolais a décidé de valoriser la femme intellectuelle en la nommant à des postes de responsabilités dans tous domaines. Ceci pour permettre à cette dernière de sortir de l’ombre de la pauvreté, l’injustice et de l’ignorance, a connaître ses droits à travers des campagnes de sensibilisation et de projets de développement. Cette vision du chef de l’État saluée partout dans le monde et qui fait du Togo le seul pays sur le continent qui a en même temps une femme Présidente de l’Assemblée nationale et une femme Premier ministre et énormément de femmes à des postes de responsabilité, peine à atteindre ses véritables objectifs, notamment, sauver l’honneur de toutes les autres femmes à travers les femmes leaders et haut perchées .
Il est regrettable de constater qu’ à l’occasion de la journée internationale de la femme chaque 8 mars qui devrait être une journée de réflexion et d’échanges entre les femmes cadres et celles du village afin de toucher du doigt les difficultés de ces dernières, c’est plutôt des discours et des programmes de pagnes, des défilés et des mets copieux qui préoccupent la plupart des leaders féminins
En témoignent les nombreux programmes festifs lors la récente célébration de la journée internationale de la femme le 8 mars 2022.
En effet, elles étaient toutes presque à Lomé, ces élites féminines Peu étaient celles qui étaient descendues dans le Togo profond dans le cadre de la commémoration de cette journée dédiée à lutte contre les injustices faites aux femmes pour écouter la femme rurale qui continue de subir des violences et des actes de discrimination. Tout en rendant hommage à la femme togolaise, nous lançons un appel pressant à ces femmes qui sont actuellement hissées aux différents postes de responsabilités grâce à la politique de la promotion de la femme de sortir de leur confort de Lomé pour aller au contact de nos mamans dans les lieux reculés afin d’aider le président de la République à rendre autonome, la femme togolaise. Rappelons que la journée internationale de la femme célébrée le 8 mars dernier sous le thème : «l’égalité aujourd’hui pour un avenir durable », a débuté au XXe siècle, où des femmes de tous pays s’unissent pour défendre leurs droits. L’origine de cette journée s’ancre dans les luttes ouvrières et les nombreuses manifestations de femmes réclamant le droit de vote, de meilleures conditions de travail et l’égalité entre les hommes et les femmes, qui agitèrent l’Europe et le monde occidental, au début du XXe siècle. La création d’une « Journée internationale des femmes » est proposée pour la première fois en 1910, lors de la conférence internationale des femmes socialistes, par Clara Zetkin, et s’inscrit alors dans une perspective révolutionnaire. La date n’est tout d’abord pas fixée, et ce n’est qu’à partir de 1917, avec la grève des ouvrières de Saint Pétersbourg, que la tradition du 8 mars se met en place. Après 1945, la Journée internationale des femmes devient une tradition dans le monde entier. La date est réinvestie avec le regain féministe des années 70 et la « Journée internationale des femmes » est reconnue officiellement par les Nations Unies en 1977, puis en France en 1982. C’est une journée de manifestations à travers le monde, l’occasion de faire un bilan. La Journée des femmes reste aujourd’hui d’une brûlante actualité. Car tant que l’égalité entre les hommes et les femmes ne sera pas atteinte, nous aurons besoin de la célébrer.
Source : CHRONIQUE DE LA SEMAINE N°641 du 10 mars 2022