Le visage du professeur Kouigan ( l homme à la tête blanche) était familier des étudiants de l ENS à Atakpame et surtout à l Université du Benin aujourd’hui Lomé. Brillant scientifique, très discret et sympathique, il intervenait à la FDS. Sa fille Florence Yawa Kouigan après une parenthèse dans une banque de la place s est lancée en politique dans le parti au pouvoir. C est son droit absolu. Les femmes en politique c est toujours une bonne chose pourvu que les résultats suivent. Elle a gravi rapidement les échelons et occupe aujourd’hui plusieurs postes
1- Secrétaire générale adjointe UNIR
2- Directrice adjointe communication Présidence
3- Maire Atakpame ( Ogou 1)
4-:Présidente Faîtière des Communes du Togo
5- Vice présidente Conseil des Collectivités territoriales de l UEMOA ( CCT- UEMOA)
6- Ministre de la Communication
Autant de responsabilités qui provoquent des couacs. Le premier est intervenu il y a quelques semaines à Atakpame où elle fait supplanter le 1er adjoint de la mairie par le second pour présider la réunion du conseil municipal. Éclats de voix , tension, finalement la réunion s est tenue au grand dam du 1er adjoint Akpaki Deladem CNOT qui se trouve dans un camp opposé à la dame. Les partisans des deux camps se sont insultés sur les réseaux sociaux.
Outre Atakpame c est au niveau de la Faîtière des communes du Togo qu on observe une tension. La Faîtière devait tenir son Assemblée générale la semaine prochaine mais la présidente par des manœuvre l a ramené à ce mardi 7 novembre. Des voix s élèvent pour l inviter à se décharger du poste de la Faîtière vu qu elle a déjà plusieurs responsabilités ailleurs. Mais dame Florence Yawa Kouigan ne souhaite rien lâcher, elle veut garder tout. C est Fambare qui disait nous au RPT on prend tout. Visiblement Kouigan est de cette école là. Mais une seule personne ne peut avoir autant de responsabilités, elle ne peut pas être efficace. En tout cas à la Faîtière, certains maires souhaitent qu elle se décharge de la présidence pour se consacrer au ministère.
Le cumul de poste est devenu une norme
Fèrdinand AYITE