L’Université est un monde en constante évolution, façonné par de nouveaux leaders et des défis en perpétuelle mutation. Les Universités publiques du Togo ne font pas exception à cette règle, alors que de nouveaux présidents ont récemment été nommés pour diriger ces institutions d’enseignement supérieur. Adama Kpodar a pris les rênes de l’Université de Lomé, tandis que Kokou Tchariè a été nommé à la tête de l’Université de Kara. Ces nominations, bien que porteuses d’espoir pour le renouveau académique, suscitent des interrogations quant à la capacité de ces nouveaux dirigeants à relever les défis à venir. Les syndicats d’enseignants veulent leur offrir baptême de feu.
Adama Kpodar, directeur général de l’École nationale d’administration (ENA), est reconnu pour avoir contribué à la modernisation de cette institution. Cependant, le transfert de leadership à la tête de l’Université de Lomé suscite des doutes quant à sa capacité à répondre aux attentes de la communauté universitaire.
De même, le changement de présidence à l’Université de Kara, avec le départ de Komla Sanda et l’arrivée de Kokou Tchariè à la tête de l’institution, offre des perspectives de changement.
Le Syndicat de l’Enseignement Supérieur du Togo (SEST) avait convoqué une Assemblée Générale, initialement prévue pour le jeudi 2 novembre 2023. Cette assemblée était censée fournir aux enseignants l’occasion de discuter des questions qui les préoccupent, y compris des points d’information, la restitution d’une rencontre avec les autorités gouvernementales concernant les mesures de relèvement indiciaire, et divers autres sujets.
Cependant, le report de cette Assemblée Générale par le SEST, en raison de difficultés organisationnelles non encore résolues, laisse la communauté universitaire dans l’attente d’une date ultérieure. Dans ce contexte, les questions demeurent quant à la capacité des nouveaux présidents à relever les défis universitaires et à répondre aux attentes des enseignants.
Les prochains jours pourraient apporter des réponses aux interrogations soulevées, alors que les enseignants des universités publiques du Togo restent attentifs à l’évolution de la situation. Les lendemains dans les universités publiques du Togo s’annoncent peut-être mouvementés, et il reviendra aux nouveaux dirigeants de montrer leur capacité à faire face à ces défis.
Togobuzz