Le ministre des Enseignements primaire, secondaire et technique du Togo, le Professeur Dodzi Komla Kokoroko, a récemment dévoilé une liste comprenant plus de 440 établissements scolaires clandestins et non autorisés à travers le pays. Ces écoles, allant du préscolaire au lycée, sont invitées à régulariser leur situation avant la rentrée scolaire 2024-2025.
Selon les données publiées par le ministère, les établissements non conformes sont répartis dans différentes régions du pays. À Lomé, la capitale, les chiffres sont significatifs, avec 122 établissements préscolaires non autorisés dans la zone de l’IEPP d’Agoè-Nyivé Est, et d’autres répartis dans divers quartiers de la ville.
Au niveau des écoles primaires, 28 établissements d’Agoè-Nyivé Est et d’autres zones de Lomé sont également concernés. Les collèges et lycées ne sont pas épargnés, avec des établissements non autorisés identifiés dans plusieurs régions, notamment à Agoè-Nyivé, Golfe, et dans d’autres parties du pays comme la Maritime, les Plateaux, Kara et les Savanes.
Le ministre a souligné l’importance de cette régularisation pour assurer un enseignement de qualité et sécurisé pour tous les élèves. Les établissements concernés ont désormais un délai pour se mettre en conformité avec la réglementation en vigueur afin de garantir un environnement éducatif approprié pour la prochaine année scolaire.
L’appel du ministre intervient dans un contexte où l’État togolais cherche à renforcer la qualité de l’éducation et à garantir que tous les établissements respectent les normes éducatives établies. La régularisation de ces écoles clandestines est considérée comme essentielle pour assurer un accès équitable à l’éducation et pour maintenir des standards élevés dans le système éducatif du pays.
Les autorités encouragent les responsables des établissements concernés à entamer rapidement les démarches nécessaires pour se conformer aux exigences légales. Cela pourrait impliquer l’obtention des autorisations requises, la mise en place de normes de sécurité, le recrutement d’enseignants qualifiés et la mise en œuvre de programmes éducatifs conformes aux normes nationales.
La régularisation de ces établissements non autorisés pourrait également contribuer à lutter contre le phénomène de l’enseignement informel et à améliorer la supervision et la qualité de l’enseignement dans tout le pays.
En somme, cette initiative du ministère des Enseignements primaire, secondaire et technique vise à garantir que tous les enfants togolais bénéficient d’une éducation de qualité dans un environnement sûr et propice à leur développement académique et personnel.