Le ministre Yark interpelé vendredi 20 février dernier par rapport aux informations qui circulent dans les médias, à propos d’un groupe qui se fait appeler Ansar Al Souna et qui menace un iman à Lomé et les autorités, le responsable de la sécurité et de la protection civile demande à ne pas être dans « les airs ».
Le ministre a été en effet, interpelé en marge d’une cérémonie au Ministère de l’Environnement sur la question de menaces terroristes qui planent sur le Togo. Le ministre a d’abord demandé de quel groupe dont parle notre reporter avant d’inviter au calme.
« Ayez les pieds sur terre, s’il y a danger, on vous dira » a indiqué Yark Damehame qui était sur le point de quitter la manifestation qui venait juste de finir.
Depuis quelques jours, un message audio dont l’auteur serait d’un groupe qui se fait appeler Ansa Al Souna qui jusque-là est méconnu des services de renseignements. Dans le message, en langue Kotokoli Tem, une mise en garde formelle est adressée aux dignitaires musulmans accusés de s’écarter de la pratique rigoriste de l’islam.
Par ailleurs, l’enregistrement indexe l’Imam Souleyman de la mosquée de Totsi à qui, le groupe demande d’arrêter ses machinations , « s’il veut que le Togo soit calme et que le pays ne vive pas ce que les autres pays endurent ».
L’enregistrement a fait le tour des réseaux sociaux et plusieurs journaux en ont parlé courant la semaine écoulée. Le ministre ne devrait pas ignorer l’existence de cette vidéo. Alors, lorsqu’il se demande de quel groupe on parle, en évoquant la question, cela peut laisser cours à plusieurs interprétations.
De toutes les façons, les observateurs s’accordent à dire que le contexte sécuritaire de la sous-région appelle à la vigilance pour préserver les populations togolaises des affres des mouvements intégristes.
Germain Doubidji
source : togotopnews