« Au Togo, nous retraités, nous sommes laissés pour compte. C’est comme un mort qu’on s’en va enterrer dans un cimetière. Quand tu es à la retraité, c’est comme tu ne vis plus. L’Etat n’a plus de compte à te rendre. Quand tu cries même, on ne t’écoute pas ». Ces mots sont de la Secrétaire Générale du Syndicat national des retraités du secteur public du Togo (SYNARESEP-Togo), Mme Doglan-Adedje Massan Lonlonu et constituent une caricature de la situation que vivent les retraités du public au Togo et de l’abandon dont ils sont l’objet de la part des gouvernants. Et c’était pour crier haut et fort cette situation dramatique et la rappeler à qui de droit que les membres dudit syndicat se sont retrouvés en assemblée générale mercredi dernier au CESAL.
« Le retraité togolais est face à plusieurs problèmes. D’abord les problèmes de santé. Vous savez, quand on a créé l’INAM, ce qu’on prélève aujourd’hui, c’est ça qu’on nous prélevait avant d’aller à la retraite. Mais ceux qui sont en fonction gagnent plus que nous et nous avons plus de maux qu’eux parce qu’ils sont encore vigoureux (…) Nous n’avons pas notre marché à part, quand le bol est à 1000 F, c’est pour tout le monde (…) Quand on fait d’augmentation à ceux qui sont en fonction, on ne nous regarde pas (…) C’est pourquoi je disais plus haut que nous sommes considérés comme des morts. On n’a plus besoin de nous…», se plaint la syndicaliste et de formuler des doléances : « Il faut que le panier de la ménagère soit révisé pour le retraité (…) Nous crions surtout que nous devons avoir l’allocation de départ à la retraite ».
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Comme l’a dit un jour un grand quelqu’un à une délégation de retraités » quand on est à la retraite, on rentre au village et on meurt »!!