Qu’a dit le président ghanéen, Nana Akufo-Addo, le facilitateur de la crise sociopolitique togolaise à la délégation de la coalition des 14 partis politiques qui s’est rendue chez lui ce lundi à Accra ?
Selon les informations mises à la disposition de la presse nationale et internationale ce mardi par la coalition des 14, « Faure Gnassingbé lui faisait part de ses préoccupations face aux retards observés dans le processus électoral et des graves conséquences que pourraient avoir ces retards sur les délais constitutionnels fixés pour l’organisation des élections ».
Ce message, selon la coalition des 14, a été porté au président ghanéen par une délégation du gouvernement togolais reçu à Accra au Ghana le 4 avril dernier.
En réponse, le facilitateur dit avoir fait observer à la délégation gouvernementale que le processus électoral fait partie des points inscrits au dialogue et que des dispositions constitutionnelles permettent de maintenir en place l’Assemblée nationale actuelle, jusqu’à la mise en place d’une nouvelle assemblée, à l’instar de ce qui s’est passé en 2013.
Jean-Pierre Fabre, le chef de file de l’opposition, Brigitte Adjamagbo Johnson, la coordinatrice de la coalition des 14 et les autres leaders de la coalition font savoir que le président ghanéen, une fois ayant appris d’eux que les processus électoraux se poursuivent malgré la promesse faite par le pouvoir de les faire suspendre en attendant que le dialogue s’y penche, s’est dit « surpris ».
La coalition des 14 partis politiques maintient ses manifestations de rue des 11, 12 et 14 avril prochains, manifestations suspendues pour cause de dialogue en février dernier. « Gare à quiconque qui s’amuserait demain à créer des problèmes », a prévenu Mme Adjamagbo Johnson.
Sur ces marches, il plane une interdiction des autorités togolaises qui soutiennent que tant que le dialogue n’est pas à son terme, il n’y aura pas de manifestation publique au Togo.
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