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A la suite de la 17e marche pacifiquement du Peuple togolais, la mobilisation et la détermination des Togolais ne faiblissent pas. La coalition des 14 partis d’opposition a subi d’importantes violences, bastonnades et mesures de rétorsion de la part de militaires anti-républicains et de milices cagoulées.
1. L’IMPUNITÉ DES BÉRETS VERTS ET DES MILICES : UN VRAI TABOU
Faure Gnassingbé, non seulement n’a jamais condamné les actes anti-démocratiques et anticonstitutionnelles de ces agents de déstabilisation, mais a laissé ses militaires non-républicains dits « bérets verts » apparaître comme les principaux acteurs des abus des droits fondamentaux des citoyens togolais.
Les Togolaises et les Togolais ne sont pas des « bestiaux » pour que le chef de l’État du pays de la contrevérité des urnes ne voie pas d’inconvénient à laisser les participants à la marche pacifique se
faire brutaliser et même se faire tuer en toute impunité. Encore un mort de trop lors de la 17e marche !
L’impunité, les modifications unilatérales de la Constitution de 1992 et les brutalités institutionnalisées par l’État Gnassingbé pour se maintenir au pouvoir ne peuvent contribuer ni à un retour à la confiance, ni à une décrispation, encore moins à un climat apaisé pour des négociations
sereines. Il n’est d’ailleurs pas question de « débat », ou de « dialogue », encore moins de « discussions ». Choisir ces mots qui ont perdu tous leurs sens sous le règne du système RPT/UNIR, c’est avaliser la programmation de légitimation des propositions de Faure Gnassingbé pour se perpétuer au pouvoir par la force jusqu’en 2030.
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