Dans un communiqué de presse émis le 19 mars 2024 à Lomé, l’Alliance ENSEMBLE a exprimé son mécontentement quant à la manière dont la proposition de révision de la constitution togolaise a été introduite. La présidente de l’Assemblée Nationale, Yawa Tsegan, a annoncé début mars la volonté de passer d’un régime semi-présidentiel à un régime parlementaire, suscitant surprise et frustration parmi plusieurs partis politiques.
L’Alliance ENSEMBLE souligne le fait que de nombreux partis politiques ont découvert le contenu de la proposition à travers les réseaux sociaux, témoignant d’un manque de transparence et de consultation préalable. Bien que le sujet ait été discuté lors de différents cadres de concertation et appuyé par un atelier du HCCRUN, l’absence de débat au sein du Cadre Permanent de Concertation (CPC) a été regrettée.
Me Mouhamed TCHASSONA TRAORE a insisté sur l’importance du consensus national pour garantir le bien-être et l’épanouissement du peuple togolais. L’appel est lancé au gouvernement et à l’Assemblée Nationale pour favoriser un dialogue inclusif afin de prendre en compte les contributions de tous les acteurs concernés.
Cette déclaration intervient dans un contexte où le débat sur la réforme constitutionnelle prend de l’ampleur au Togo, soulignant la nécessité d’une approche inclusive et participative pour parvenir à des décisions politiques éclairées et acceptées par l’ensemble de la population.