Le procès opposant Fabrice Adjakly au confrère L’Alternative reprend ce mercredi 28 octobre. Mais déjà lundi, a surgi un nouvel élément. La mission d’audit commanditée par le gouvernement, par le biais du ministre en charge du Commerce a rendu son rapport, très attendu des togolais.
C’est un dossier digne d’une véritable nébuleuse. Mieux, le procès de la décennie au Togo. Le pétrolegate, du nom de la bruissante affaire qui oppose, depuis le premier trimestre de l’année en cours, Fabrice Adjakly au journal d’investigation L’Alternative. Ce dernier, Directeur financier et fils de Francis Adjakly, l’ancien coordinateur du Comité de Suivi de Fluctuation des Prix ds Produits Pétroliers (CSFPPP) est mis en cause par Ferdinand Ayité et son journal d’être le cerveau de la mafia qui a indûment détourné sur la commande publique au Togo, la bagatelle de 500 milliards FCFA.
Un nouvel élément à prix d’or
Déjà renvoyé à trois reprises, ce procès qui reprend ce mercredi est très attendu des togolais. Ceci, en ce sens qu’il permettra, à l’arrivée aux togolais de se faire une idée des noms qui, par clientélisme, contrition, corruption, et impunité, siphonnent, sans mesure, les caisses du pays.
Fort heureusement, à cette bataille à dimensions multiples vient s’ajouter un nouvel élément très capital et à prix d’or. En effet, enclenché par une partie de la presse responsable au Togo et les organisations de la société civile, éprises de vérité et de transparence dans la gestion des affaires publiques, ce processus d’éclosion de la vérité vient d’être conforté par les conclusions de l’audit commandité par le gouvernement. Ce rapport que viennent de rendre les inspecteurs généraux des finances, d’après de sources concordantes, est assorti de recommandations qui en disent déjà long sur la suite du procès. Il s’agit, entre autres, de la révocation de Francis Adjakly, celle de son fils, Fabrice Adjakly et de Ononh-Nofoumi Comlan, l’actuel Coordinateur du Csfppp.
Nécessité de rendre public le rapport
Dès lors que la lumière est faite en partie sur ce dossier, il urge donc que le rapport de l’audit soit publié dans toute son intégralité. Cela permettra véritablement à toute l’opinion de se faire une idée claire du degré de responsabilité de chacun des acteurs cités par le confrère dans cette affaire. Il se souvient que des noms pas des moindres tels les ministres Bernadette Legzim-Balouki, Pré Symfétcchéou, Ahoomey-Zunu, Barry Moussa Barqué et son fils Yakini Barqué etc ont été cités dans ce dossier pour des rôles non moindres qu’ils ont eu à jouer aux côtés des Adjakly. La publication intégrale de ce rapport d’audit devient donc plus que légitime pour compléter le travail précurseur et le mérite du travail réalisé par le confrère et toute la presse sérieuse dans cette affaire. Et c’est, à ne point douter, une victoire d’étape pour la partie defenseuse qui, avant même l’aboutissement du processus judiciaire, peut d’ores et déjà s’estimer heureuse d’avoir abattu un travail de qualité, d’être au service des togolais contre les prédateurs aux appétits gloutons et rapaces.
Mais avant, votre journal FRATERNITÉ peut également se réjouir d’avoir mené le bon combat pour la vérité à plusieurs niveaux. Ce, à travers plusieurs publications critiques et objectives dans ce sens. Le tout dernier remonte au 23 septembre dernier où nous reclamions la publication des résultats de l’’audit. Une publication qui devient légitime une fois que le procès est ouvert, avions-nous souligné. Il se souvient également combien nous sommes engagés pour porter le flambeau de la révision à la baisse des prix du carburant et avons obtenu gain de cause. Le dernier remonte à fin mars 2020 dans la parution qui nous a justement valu 2 mois de suspension. Pour autant, notre cri a été suivi de la baisse drastique du prix du carburant de 508 à 425 f le liltre. Article dans lequel notre rédaction, fidèle à son engagement citoyen d’avocat de la veuve et l’orphelin, réclamait une diminution des prix à la pompe à un moment où le prix du baril à l’international, en pleine crise sanitaire liée à la pandémie de la COVID-19, connaissait une diminution drastique et historique. Une alerte qui sera suivie, le mois suivant, en avril, d’une diminution appréciable des prix à la pompe.
La victoire de la vérité sur le mensonge
A l’antipode de cette presse responsable qui se bat au quotidien pour l’érection d’une vraie République, le pétrolgate a également le mérite de révéler une autre qui se complaît malheureusement dans la bassesse et le vuvuzela. Prête à tronquer la vérité à des fins intéressées, ce nouveau développement sonne comme un véritable pied de nez à celle-ci qui, visiblement, n’est d’aucune utilité publique, si tant est que dans une bataille hautement morale comme celle-ci, elle n’éprouve aucun ressentiment à choisir, au prix de la facilité, le parti des bourreaux au détriment des brimés.
Il en est également le cas pour Éric Sossa, l’avocat de la plaignante qui, par une masturbation intellectuelle, s’époumone à défendre, jusque-là, l’indéfendable sur les médias et les réseaux sociaux. Et de la manière la plus vile d’ailleurs. Le début de l’hécatombe donc !
Source : Fraternité