Libération conditionnelle, arme de criminalisation de la DMK ? C’est la grande interrogation de la Dynamique Monseigneur Kpodzro dans sa première sortie après la mise en liberté provisoire de Mme Adjamagbo-Johnson et de M. Djossou Gerard dans la journée de ce 17 décembre 2020.
Après avoir informé l’opinion nationale et internationale de la libération de ses deux cadres, la Dynamique rappelle dans son communiqué que Cette libération, assortie de conditions restrictives (déférer aux convocations du magistrat instructeur, obtenir l’autorisation de ce dernier avant tout déplacement, ne pas aborder publiquement le fond de l’affaire), intervient suite aux pressions variées en appoint à la demande de mise en liberté introduite par leur conseil au regard de la vacuité du dossier.
D’où l’interrogation. La liberté conditionnelle serait-ce l’arme de criminalisation de la crise post-électorale togolaise et de destruction de la DMK?
Il faut rappeler que depuis l’élection du 22 février avec sa vague de contestation, les interpellations qui sont intervenus dans le rang de l’opposition surtout de la DMK se sont soldées par une libération conditionnelle. Le cas des trois leaders de la Dynamique, à savoir, le candidat à l’élection du 22 février, Dr Agbéyomé Kodjo, ainsi que Mme Adjamagbo-Johnson et M. Fulbert Attisso. A croire que c’est la nouvelle trouvaille du régime de Faure Gnassingbé pour faire taire les opposants.
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