Les employés du groupe Togocom réunis au sein des Syndicat des Travailleurs du Numérique du Togo (STNT), du Syndicat des Agents de Togo Telecom (SAT), du Syndicat des Télécommunications du Togo (SYNTEL-Togo) et du Syndicat libre des postes et télécommunications (SYLPOSTEL-PCWU), ont adressé un préavis de grève de 48h, les 30 et 31 décembre prochains, au Directeur Général du groupe. Ils réclament aux nouveaux dirigeants du groupe de meilleures conditions de vie et de travail.
Dans ce préavis adressé, ce 22 décembre 2020, au Directeur Général de l’opérateur mobile, Togocom, ils dénoncent leurs conditions de vie et de travail sans cesse dégradantes depuis l’arrivée des malgaches à la tête de la société.
Toutes les organisations syndicales du groupe Togocom, « après un an d’activités avec vous, ont le regret de vous annoncer avec quelle émotion, elles ont constaté la dégradation continue des conditions de vie et de travail des travailleurs, qu’ils soient de Togo télécom ou de Togo cellulaire » peut-on lire dans la lettre.
« Les conflits d’intérêt sont en train d’être érigés en système de gouvernance quand les efforts de plusieurs décennies des travailleurs sont passés en perte et profit » poursuit la lettre.
Elles dénoncent par ailleurs, la non formation du personnel depuis un an, le non investissement dans les infrastructures, la suspension des bilans de santé, la suspension des prêts scolaires, le non payement des primes, l’extériorisation de l’énergie qui est désormais laissée entre les mains un opérateur privé sans appel d’offre etc.
« Si dans un délai de 30 jours après le premier débrayage, rien n’est fait pour trouver solution aux points soulevés, la grève sera reconduite jusqu’à satisfaction », ont-ils menacé.
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