Des mosquées dans la préfecture d’Agoè ont reçu la visite des profanateurs ces deux dernières semaines. Les Fidèles d’Allah n’ont pas la quiétude dans les quartiers Agoè-Nyivé, Démakpoè, Honkui, Sogbossito et Agoè-Centre où ces individus non encore identifiés rentrent dans ces mosquées, déchirent les livres saints (le Coran surtout) et y mettent le feu.
La situation fait finalement réagir le gouvernement qui a dépêché deux de ses membres sur les lieux de profanation. Pour le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Général Yark Damehame et son collègue Garde des Sceaux, ministre de la Justice chargé des Relations avec les Institutions de la République, Pius Agbétomey, ce sont des actes ignobles qui ne resteront pas impunis.
« Depuis deux semaines, nous assistons dans la capitale, particulièrement dans la zone d’Agoè-Démakpoè le profanation des mosquées. Je ne sais pas si c’est des êtres humains qui le font ou c’est des animaux qui le font. Et si c’est des êtres humains, qu’ils se ressaisissent. Qu’est-ce qu’on peut avancer comme raison et se mettre à profaner des mosquées, brûler le Coran ? Les instructions sont fermes, nous allons nous mettre au travail pour découvrir et démanteler ceux-là qui le font », a indiqué Yark Damehame.
Son collègue de la Justice, également, condamne ces actes. « La justice est prête pour jouer son rôle régalien et lever le masque sur les fauteurs de trouble, alors nous seront prêts à agir sans relâche et avec fermeté contre ces profanateurs », a renchéri Pius Agbétomey.
C’est de l’indignation qui gagne les fidèles musulmans qui condamnent ces profanations. L’Union musulmane du Togo (UMT) s’apprête à donner une conférence de presse tout à l’heure à son siège à Lomé pour se prononcer sur la question.
Nous y reviendrons.
I.K
icilome