On se souvient qu’à la veille du sommet de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) le 31 juillet, il a été recommandé au gouvernement togolais de veiller à ce que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) suspende ses travaux d’organisation des élections, en attendant de voir les décisions qui sortiront dudit sommet.
Par un communiqué, l’institution organisatrice des élections au Togo dit avoir repris ses activités. La commission présidée par Kodjona Kadanga écrit dans son document qu’il sera procédé à l’installation des démembrements de la CENI et à la préparation du recensement des électeurs pour, souligne le communiqué, « disposer d’un nouveau fichier ». Néanmoins, aucune date n’est précisée.
Cette décision de la CENI, lit-on dans le document rendu public par M. Kadanga et ses collaborateurs, va dans la droite ligne de l’exhortation des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO à procéder à la révision intégrale du fichier électoral en vue de l’organisation, le 20 décembre 2018, des élections législatives.
Qu’en est-il de la recommandation faite dans la feuille de route et relative au renforcement du processus électoral, en particulier le fonctionnement effectif de la CENI avec la participation de l’ensemble des acteurs? Ledit document n’en fait aucune mention mais se contente d’inviter les parties prenantes et l’ensemble de la classe politique togolaise à œuvrer à la réussite du processus électoral, dans un esprit d’équité et de transparence.
Par cette proposition à l’allure diplomatique de la CEDEAO, la coalition des 14 partis politiques de l’opposition comprenait le renouvellement de l’institution organisatrice des élections. A ce propos, le Parti national panafricain (PNP) affirmait lors de sa réunion hebdomadaire du samedi dernier, qu’il se fait table rase de cette commission.
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