La commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), le pouvoir et l’opposition togolais se sont mis d’accord ce mercredi à Lomé sur l’organisation rapide d’une première réunion du comité de suivi institué par le sommet du 31 juillet dernier. Au cours de cette prochaine réunion qui aura lieu probablement à la fin de ce mois d’août, il sera établi un chronogramme d’action à mettre en œuvre pour permettre la tenue des législatives le 20 décembre 2018.
C’est le point qu’a fait Jean-Claude Kassi Brou, le président de la commission de la CEDEAO, à la fin de la rencontre de concertation tenue à Lomé. La commission de la CEDEAO promet faire un compte rendu fidèle de cette rencontre aux deux facilitateurs présidents.
« Il est donc important que l’ensemble des acteurs s’inscrivent dans cette dynamique pour le respect effectif de cette date. La commission va travailler résolument dans ce sens afin d’accompagner le Togo à réaliser des élections transparentes et fiables à la date indiquée », a déclaré l’Ivoirien.
La coalition des 14 partis politiques de l’opposition dit avoir profité de cette rencontre pour soumettre plusieurs questions, notamment celles relatives au communiqué qui a sanctionné le sommet du 31 juillet et la question du découpage électoral pour les prochaines élections législatives.
« Il y a une question qui nous tient à cœur, c’est celle du découpage électoral pour les élections législatives. Aux dernières législatives en 2013, l’opposition avec 1,2 millions de voix a obtenus 31 députés tandis que le pouvoir avec ses 900.000 voix a obtenu 62 députés. Ce point est fondamental. Il faut veiller à ce que cette question soit réglée », a souligné Jean-Pierre Fabre, le chef de file de l’opposition.
Mais la coalition persiste et signe, il n’est pas possible de tenir des élections crédibles à la date du 20 décembre prochain comme fixé dans la feuille de route.
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