En attendant la décision de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) le 31 juillet prochain, tous les Togolais, sans exception, retiennent leur souffle. Mais pour la Coalition des 14 partis de l’opposition, la feuille de route pour une sortie pacifique de la crise doit prendre en compte les aspirations du peuple togolais.
C’est ce qu’a réitéré le Secrétaire à la Communication de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), membre de la Coalition des 14, dans une émission hier à Lomé. Pour Eric Dupuy, le peuple a le droit de dire « Non » s’il n’est pas d’accord avec les propositions de la CEDEAO. « Nous avons le droit de dire non, si la décision de la CEDEAO ne nous convient pas », a-t-il dit.
Une décision qui rentrera dans l’histoire du Togo et de la sous-région, c’est ce que veut la Coalition des 14, à en croire M. Dupuy. « Vous voyez ceux qui interviennent dans la crise togolaise, dans leur pays, il y a eu alternance politique et leurs populations ne pourront jamais comprendre qu’une seule famille dirige ce pays pendant 55 ans. Personne ne pourra l’accepter », a-t-il martelé.
Il a ensuite lancé un appel à la communauté international, notamment la CEDEAO à aider le Togo à tourner la page de ce régime, et à réaliser l’alternance politique. « Les Togolais ont besoin de liberté. Ils ont besoin de l’alternance politique pour le développement économique et social. Il faut qu’ils nous aident pour que l’alternance politique soit effective le plus rapidement possible », a souligné Eric Dupuy.
I.K
icilome