J’ai parcouru la ville de Lomé hier, c’était comme un dimanche ordinaire, même des boutiques étaient ouvertes. La nuit du 31 était aussi calme. Seuls les pétards à minuits ont permis de savoir qu’on fêtait bonne année. Et la raison est bien simple : la vie chère, combinée aux ravages de la corruption, font qu’il n’y a plus l’argent. Le cœur n’est pas vraiment à la fête. Sans compter que l’incendie du marché d’Assiyéyé a empiré les choses.
Dites-moi vos impressions sur ces fêtes de fin d’année.
Globalement, je remarque d’ailleurs que les fêtes de fin d’année ont perdu leur aspect social. Plus personne ne va chez personne. Chacun reste chez lui. Nous nous occidentalisons et c’est bien dommage. La vie en communauté est ce qui nous restait comme trait particulier. Il n’y a même plus de bal poussière. Les jeunes se draguent où ? Le monde change. Trop vite. Vos avis m’intéressent.
Cherchons l’argent. Vivants ».
Gerry Taama