Des informations concordantes font état de l’exploitation depuis un temps par une société norvégienne, du gisement de pétrole dont dispose le Togo en haute mer. Ceux qui ont en charge en ce moment la gestion du pays constituant une véritable calamité de par tout ce à quoi les Togolais assistent depuis des années, il ne serait pas du tout étonnant qu’une telle exploitation se fasse dans la clandestinité. Tout le monde sait comment était née l’exploitation du phosphate au Togo avec la création de la CTMB. Une exploitation industrielle, officielle et transparente. C’était avant l’arrivée au pouvoir d’Eyadèma. Ce n’est pas le cas pour l’exploitation qui est faite aujourd’hui de l’or, du fer, du diamant, voire du pétrole (pourquoi pas ?) sous lui et plus tard sous son rejeton, sans nul doute.
Il y a plus d’une dizaine d’années, feu le ministre Koffi Panou avait annoncé sous le régime Eyadèma, qu’avant la fin de l’année (l’année précise où il s’exprimait), le Togo commencerait l’exploitation de son pétrole situé aux larges de ses côtes. Il n’y a donc pas de quoi être surpris si Barry Moussa Barqué et compagnie exploitent aujourd’hui une installation pétrolière off-shore à l’insu de bien de citoyens togolais comme savent si bien le faire des prédateurs de la République, des gens sans foi ni loi qui ont délibérément fait le choix de la délinquance intellectuelle, du gangstérisme d’Etat, et des comportements de crapules en matière de gouvernance. Autant de choses qui les décrédibilisent et font qu’ils n’ont plus droit à la moindre respectabilité.
Des informations persistantes le font croire et il serait difficile d’en douter, rien qu’à partir de la conviction qui avait animé à l’époque le gouvernement auquel participait le regretté Panou et pour qui, à l’époque il fallait séduire les Togolais pour les amener à croire à une imminente prospérité illusoire et se rasséréner. Il n’est pas à exclure qu’entre-temps, l’alcôve des pilleurs et des antipatriotes eût changé d’avis. Selon nos enquêtes, deux résidences de la Caisse à Lomé qui n’ont que l’aspect de maisons d’habitation sans aucune inscription, serviraient de bureaux à cette entreprise extractive. A la fin de chaque semaine et plus précisément, chaque dimanche, les techniciens norvégiens, indiens et autres y rencontreraient le ministre Barqué pour lui présenter le point de la semaine. Cette affaire est à suivre de très près.
Extrait de l’article du journal La Nouvelle N° 0002 du 15 mai au 15 juin 2012