Le député nommé qui a été appelé à boire un peu de lait, mais voulait la vache entière, dit être immunisé contre les sarcasmes et les attaques gratuites contre sa personne. L’ancien troufion a une carapace très dure. Ses détracteurs peuvent donc continuer de le chambrer qu’il est un député nommé, cela ne lui fait ni chaud ni froid. Qu’il soit nommé ou élu, cela n’enlève rien au fait qu’il est député et qu’il vote des lois qui engagent tout le monde.
« Le vrai politicien n’a pas honte. Jamais. Un politicien vrai-vrai n’a jamais honte. Son cœur ne connaît pas ça. Donc député nommé oh ! Dénommé oh ! Surnommé oh ! Renommé oh ! Manbakalwa ! Si quelqu’un pense que c’est facile d’être nommé, il n’a qu’à venir on va le nommer aussi et founoufa », rétorque-t-il aux jaloux de ses acquis. Cependant, il avertit ses contempteurs qu’ils peuvent rester loin pour aboyer comme Midor. Mais qu’il ne tolérait pas qu’ils viennent faire leur p’tit malin sur sa page « Fessebook ». Ils rencontreront alors garçon : « Je viens de Siou et les gens de Siou ont la bouche. Regardez autour de vous ». Allusion au ministre à la langue vénéneuse dont les méchantes paroles sont aussi douloureuses qu’une triple piqûre de Quinimax 1000 mg.
« Député nommé ou pas, ce qui est certain, c’est que les lois que je vote à l’assemblée nationale s’imposent à nous tous, lui et moi compris. Bim ! », ajoute le « Sioulais » gueulard. Sur ce point, il a raison. C’est d’ailleurs comme ça le pays est et nous sommes dedans depuis des décennies. Les Togolais n’ont jamais voté pour le père ni le fils, il n’en demeure pas moins que c’est eux qui régentent le pays depuis un demi-siècle et encore pour longtemps. Leur gouvernance d’à-peu-près engagent tous les « Gnassingbelandais ».
Toutefois, l’histoire du Togo retiendra que notre député buveur de lait, du moins les députés de la 6ème législature ont été tous nommés. C’est un fait qui restera dans les annales du pays comme une encre indélébile.
Selon les révélations faites par un autre député nommé – celui-ci était collé serré comme Pana et Gasso avec le député buveur de lait au début de leur nomination avant de se crêper les chignons par la suite, le « Sioulais » avait recueilli à peine soixante-dix (70) voix dans l’Est-Mono ; oui vous avez bien lu, pour siéger à l’Assemblée « gnassionale ». A Bassar, le « colistier » du député buveur de lait avait récolté douloureusement trente-deux (32) voix pour finalement être déclaré élu. Quant à celui qui fait les révélations, il s’est gargarisé d’avoir lui-même totalisé 1800 voix à Danyi.
Sérieusement, entre nous, ces gens-là peuvent être députés si on est dans un pays normal ? « Un peu de quand même » !
source : Liberté