Avec un ratio de 1 militaire pour 250/300 habitants environ, le Togo des Gnassingbé est l’un des pays les plus militarisés du monde. Mais visiblement, le rayonnement des hommes en calotte et godillots ne s’arrête que dans notre p’tit rectangle de pays. La preuve, dans le classement 2020 des puissances militaires africaines établi par Global Fire Power (GFP), un site yankee spécialisé dans les questions de défense, le « Gnassingbeland » est aux abonnés absents.
Le classement se base sur cinquante critères, à savoir le nombre de militaires actifs, la force navale, la disponibilité du carburant pour les opérations militaires, le nombre d’avions de chasse, le budget consacré à la défense et la flexibilité logistique.
Sur les 35 pays pris en compte dans le rapport, le royaume des Gnassingbé est tout simplement inclassable. Les premières places sont occupées respectivement par l’Egypte, l’Algérie et l’Afrique du Sud. La Sierra Léone (33è), la Somalie (34è) et le Liberia (35è) ferment la marche.
Au 228, les hommes en tenue ne sont en fait forts que pour sauvegarder le fauteuil de Faure, montrer les biceps et les triceps contre les pauvres populations, surtout les militants de l’opposition qu’ils prennent un méchant plaisir à refaire les portraits à la matraque ou à les arroser des nuées de grenades lacrymogènes, à zigouiller ou à embastiller. Ils sont aussi très forts dans des opérations de maintien de la « PAIY » où ils se font énormément de fric. Pour le reste, nada ! Ils ne tiennent même pas la comparaison devant les petits braqueurs de quartier qui opèrent avec une facilité déconcertante à leur nez à leur barbe. Les jaloux des acquis des hauts galonnés affirment que ceux-ci seraient également très « faure » dans le pipiripi. En tout cas, cela n’engage que ceux qui le disent.
Avec tout le « farot » et le show que font les hommes en tenue dans ce p’tit bled, on croyaient qu’ils allaient trôner à la première place du classement. Qui connaît « Gbaguidi » à Aného ?
Source : Liberté