Les promesses n’engagent que ceux qui y croient. Le jeune « prégo » togolais a la promesse très facile. Depuis qu’il a capté le pouvoir il y a bientôt 16 ans, s’il avait réalisé toutes les promesses qu’il avait faites, le Togo serait un petit paradis sur terre. Il a tellement fait de promesses qu’il se perd et s’embourbe dedans. Il avait organisé également une multitude de cérémonies de poses de premières pierres un peu partout sur le territoire « gnassional » mais les sites se sont transformés en gîtes des rongeurs.
A l’horizon 2025, « Faurevi », du moins son gouvernement, prévoit de construire deux nouvelles universités flambant neuves à Kpalimé dans la région des Plateaux et à Dapaong dans les Savanes.
« Les études de faisabilité de la construction du centre universitaire de Kpalimé ont été réalisées en 2016. Le chronogramme d’exécution des activités est aussi disponible et remis à Da Vodou en novembre 2020. Le démarrage des travaux est prévu en 2021 », rapporte l’activiste Fair Luci’s.
La construction des deux universités vient s’ajouter aux promesses mirobolantes et mirifiques faites par Da Vodou, l’égérie de Faure Gnassingbé qui s’est engagée à construire d’ici à 2025, 25.000 salles de classes, 20.000 logements sociaux et à créer 50.000 emplois et l’Autoroute de l’Unité qui doit relier Lomé à Cinkassé.
Encore des promesses de Gascon ? Tout en a l’air. En 2012 par exemple, le gouvernement avait annoncé à grande pompe, la construction d’un nouvel aéroport à Tsévié, parce que l’actuelle plateforme aura atteint la saturation en 2020, à cause de l’accroissement du trafic. Mais 8 ans cette annonce pompeuse, rien n’à mettre sous la dent. En 2008, le jeune doyen avait promis de construire des échangeurs dans la zone portuaire et au Carrefour GTA. On est bientôt en 2021 et toujours rien.
En 2013, il avait promis la construction d’une autoroute reliant Lomé à la frontière du Burkina Faso et un chemin de fer pour connecter le Togo au réseau ferroviaire de la CEDEAO. Un projet dit ambitieux qu’il avait baptisé le « Fleuve de l’Espérance » devenu le « Fleuve de Désespoir ». On continue ou on s’arrête là ?
Source : Liberté