Débrayage ce jeudi à Radison Blue Hôtel 2février de Lomé. Les employés du plus grand établissement hôtelier du Togo en réfection et particulièrement les peintres, et manœuvres en marbres et carreaux observent un mouvement de grève pour exiger le paiement des salaires du mois de janvier. Ces employés au nombre de 80 n’ont plus perçus leur salaire depuis la fin du mois de décembre dernier.
« Ça fait pratiquement deux mois qu’on travail sans salaire et pourtant on a pris que les Blancs ont signé un contrat avec nos patrons pour nous payer. O n ne sait pas pourquoi ils ne veulent pas nous payer. Ils nous disent d’aller voir le patron et quand on va chez ce dernier, lui aussi nous renvoie vers lui. Ce matin nous sommes mobilisés pour prendre notre argent et si après ils nous licencient c’est bon », a déclaré le porte-parole des employés.
Ces manœuvres sont sous traités par une société de la place. Approché le responsable de la société promet le paiement de ces salaires en début de cette soirée.
Ces employés déplorent également la politique de deux poids, deux mesures qui a court sur le chantier. Alors que les Togolais sont payés à 3500 F par jour, les sud Africains empochent 50 000 F pour prime de poche les weekends et un salaire de 6 millions par mois.
Les employés vivent dans des conditions de vie et de travail difficiles. A part les casques, ils bénéficient difficilement des autres moyens de protection sur le chantier. Ils sont aussi victimes de discrimination.
La semaine dernière, un électricien a trouvé la mort sur le chantier à la suite d’électrocution sans que les employés ne se présentent même pas à son enterrement. Un autre blessé par une vitre et hospitalisé a été abandonné après son hospitalisation.
La réfection de cet hôtel un des fleurons de l’hôtellerie du Togo est presque terminée. Certaines chambres sont déjà occupées.
Jeudi dernier, le chef de l’Etat Faure Gnassingbé qui s’est rendu sur le site de cet hôtel dans le cadre d’un exercice militaire de simulation contre une attaque terroriste n’a pas daigné faire un crochet auprès de ces employés.
lomévi (www.togoactualite.com)