Après la suppression des frais d’inscription aux examens nationaux, le gouvernement a décidé de la gratuité des soins aux femmes enceintes à partir de 2021. Mercredi 25 novembre dernier en conseil des ministres, le gouvernement a planché sur les derniers détails de cette mesure sociale, qui permettra de réduire la mortalité néonatale et maternelle dans toutes les régions du pays. La gratuité concernera la planification familiale, la consultation prénatale, l’accouchement et la césarienne, et sera essentiellement mis en œuvre dans les unités de soins périphériques.
Afin d’assurer son efficacité, le programme sera soutenu par une campagne active de planning familial avec l’appui des agents de santé communautaire et l’implication des populations à la base, afin d’inciter à l’espacement des naissances.
Cette mesure pour le compte de l’année 2021 devrait coûter 7,14 milliards FCFA aux contribuables togolais.
A priori, ce programme est une bonne initiative qui dans certains milieux surtout reculés contribuera à soulager certains couples vulnérables. Mais au fond, cette mesure nécessite des préalables avant sa mise en œuvre. Le système sanitaire au Togo est très défaillant, c’est une lapalissade. On ne saurait mettre la charrue avant les boeufs. Qu’est-ce qui va changer si dans les unités de soins périphériques, il manque de tout et de rien pour les soins ? Qu’est-ce qui va se passer lorsque jusqu’aux gants, l’infirmier ou la sage-femme doit se débrouiller ?
Au même moment, le phénomène de corruption et de racket gangrène le secteur de la santé. Des solutions ardues doivent être prises et sans délai. Il en est de même du mauvais accueil du personnel soignant qui n’arrange rien. En sus, les conditions de vie des praticiens hospitaliers méritent une attention particulière et ne doivent plus faire l’objet de faux fuyant.
Rien que l’expérience de la gratuité de la césarienne devait édifier les autorités. Il aurait simplement fallu que le gouvernement s’engage d’abord à renforcer les structures sanitaires en les dotant de matériels adéquats ainsi que de l’amélioration des conditions de vie du personnel soignant. Cela sauverait davantage de vie que le folklore soporifique en vue.
K.A.
Source : Le Correcteur
Après la suppression des frais d’inscription aux examens nationaux, le gouvernement a décidé de la gratuité des soins aux femmes enceintes à partir de 2021. Mercredi 25 novembre dernier en conseil des ministres, le gouvernement a planché sur les derniers détails de cette mesure sociale, qui permettra de réduire la mortalité néonatale et maternelle dans toutes les régions du pays. La gratuité concernera la planification familiale, la consultation prénatale, l’accouchement et la césarienne, et sera essentiellement mis en œuvre dans les unités de soins périphériques.
Afin d’assurer son efficacité, le programme sera soutenu par une campagne active de planning familial avec l’appui des agents de santé communautaire et l’implication des populations à la base, afin d’inciter à l’espacement des naissances.
Cette mesure pour le compte de l’année 2021 devrait coûter 7,14 milliards FCFA aux contribuables togolais.
A priori, ce programme est une bonne initiative qui dans certains milieux surtout reculés contribuera à soulager certains couples vulnérables. Mais au fond, cette mesure nécessite des préalables avant sa mise en œuvre. Le système sanitaire au Togo est très défaillant, c’est une lapalissade. On ne saurait mettre la charrue avant les boeufs. Qu’est-ce qui va changer si dans les unités de soins périphériques, il manque de tout et de rien pour les soins ? Qu’est-ce qui va se passer lorsque jusqu’aux gants, l’infirmier ou la sage-femme doit se débrouiller ?
Au même moment, le phénomène de corruption et de racket gangrène le secteur de la santé. Des solutions ardues doivent être prises et sans délai. Il en est de même du mauvais accueil du personnel soignant qui n’arrange rien. En sus, les conditions de vie des praticiens hospitaliers méritent une attention particulière et ne doivent plus faire l’objet de faux fuyant.
Rien que l’expérience de la gratuité de la césarienne devait édifier les autorités. Il aurait simplement fallu que le gouvernement s’engage d’abord à renforcer les structures sanitaires en les dotant de matériels adéquats ainsi que de l’amélioration des conditions de vie du personnel soignant. Cela sauverait davantage de vie que le folklore soporifique en vue.
K.A.
Source : Le Correcteur
Après la suppression des frais d’inscription aux examens nationaux, le gouvernement a décidé de la gratuité des soins aux femmes enceintes à partir de 2021. Mercredi 25 novembre dernier en conseil des ministres, le gouvernement a planché sur les derniers détails de cette mesure sociale, qui permettra de réduire la mortalité néonatale et maternelle dans toutes les régions du pays. La gratuité concernera la planification familiale, la consultation prénatale, l’accouchement et la césarienne, et sera essentiellement mis en œuvre dans les unités de soins périphériques.
Afin d’assurer son efficacité, le programme sera soutenu par une campagne active de planning familial avec l’appui des agents de santé communautaire et l’implication des populations à la base, afin d’inciter à l’espacement des naissances.
Cette mesure pour le compte de l’année 2021 devrait coûter 7,14 milliards FCFA aux contribuables togolais.
A priori, ce programme est une bonne initiative qui dans certains milieux surtout reculés contribuera à soulager certains couples vulnérables. Mais au fond, cette mesure nécessite des préalables avant sa mise en œuvre. Le système sanitaire au Togo est très défaillant, c’est une lapalissade. On ne saurait mettre la charrue avant les boeufs. Qu’est-ce qui va changer si dans les unités de soins périphériques, il manque de tout et de rien pour les soins ? Qu’est-ce qui va se passer lorsque jusqu’aux gants, l’infirmier ou la sage-femme doit se débrouiller ?
Au même moment, le phénomène de corruption et de racket gangrène le secteur de la santé. Des solutions ardues doivent être prises et sans délai. Il en est de même du mauvais accueil du personnel soignant qui n’arrange rien. En sus, les conditions de vie des praticiens hospitaliers méritent une attention particulière et ne doivent plus faire l’objet de faux fuyant.
Rien que l’expérience de la gratuité de la césarienne devait édifier les autorités. Il aurait simplement fallu que le gouvernement s’engage d’abord à renforcer les structures sanitaires en les dotant de matériels adéquats ainsi que de l’amélioration des conditions de vie du personnel soignant. Cela sauverait davantage de vie que le folklore soporifique en vue.
K.A.
Source : Le Correcteur