Les élections législatives sont prévues pour la deuxième de cette année, un scrutin test pour les « poids lourds » de la scène politique togolaise. Pour remobiliser leurs militants et sympathisants, certains partis politiques descendent depuis quelques jours sur le terrain. L’Union des Forces de Changement (UFC), principal parti d’opposition de Gilchrist Olympio était samedi à Tsévié, localité située à environ 35 km au nord de Lomé, a constaté l’Agence Savoir News.
Une forte délégation de ce parti conduite par son président a rencontré les militants et sympathisants à la base : animations des groupes folkloriques, chants et danses dans une folle ambiance. Des autorités traditionnelles de la localité étaient également sorties pour écouter le message de M.Olympio et de ses collaborateurs lors d’un meeting. Trois grands sujets ont été développés : l’accord UFC-RPT, le point de cet accord et l’entrée de l’UFC au gouvernement.
Comme lors des précédents meetings, les responsables de l’UFC ont expliqué les raisons de l’accord intervenu entre leur parti et le Rassemblement du Peuple Togolais (RPT, le parti au pouvoir) en mai 2010. Ils n’ont pas manqué de faire le bilan de cet accord depuis sa mise en exécution. Ils sont également revenus sur les raisons qui ont poussé ce parti à participer au gouvernement.
Au total sept personnalités de l’UFC figurent par les ministres de « l’équipe » de Gilbert Fossoun Houngbo depuis le 28 mai 2010.
« C’est un message d’amitié et de fraternité que nous avons apporté aux populations de Tsévié. Nous avons une tâche exaltante et importante à accomplir au Togo ; et nous faisons appel à tous les togolais, de gauche, de droite ou du centre, de se joindre à nous pour qu’on arrive à reconstruire notre pays », a déclaré à des journalistes M.Olympio.
« Le moment est venu pour qu’on commence à réfléchir. Car le Togo est un petit pays qui a un potentiel économique énorme. Il faudrait qu’on commence à penser à certains problèmes », a-t-il souligné.
Rappelons que l’accord signé en mai 2010 avec le RPT avait entraîné une forte crise au sein de l’UFC. Ce qui a d’ailleurs provoqué le départ certains responsables de ce parti dont Jean Pierre Fabre qui ont créé en octobre 2010, leur propre parti politique, l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC).
Edem Etonam EKUE
savoirnews.net
Togo : plaque tournante du trafic de drogue en Afrique de l’Ouest ? Une saisie record au Gabon relance le débat
Le Togo est une nouvelle fois sous les projecteurs pour son rôle présumé dans le trafic de drogue en Afrique...