« Face au Soudan tout comme devant le Sénégal, les Eperviers méritaient de prendre les 3 points. Mais que d’occasions vendangées à Kégué ! C’était à croire que quelqu’un a fermé les buts et qu’avec sa commande, il téléguidait de loin les tirs qui passaient à côté ou au-dessus de la barre transversale. Non, ce sont les attaquants togolais qui ont manqué de maîtrise et de sérénité pour le dernier geste. Ils marquaient le but avant de tirer. C’était un problème de Psyché. Sinon, le monde entier allait apprendre que les Eperviers ont atomisé les Lions de la Téranga, champions d’Afrique en titre et huitièmes de finaliste à la dernière World Cup.
Bon, il faut surfer sur cette dynamique pour continuer à bâtir l’équipe. J’ai trouvé ce soir au milieu de terrain, une œuvre d’art, Karim Derman à polir, à Iniestaïser ou à Modriciser. Quid d’Alaixys Romao qui continue de repousser les limites de la vieillesse ? Il s’est battu et montre aux jeunes la voie à suivre.
Travaillons, travaillons ! Que les bonnes choses durent cette fois ! Ce soir, on a également vu une foule des grands jours. Et ça fait longtemps. Comme le dit un proverbe de Patatoukou dans la préfecture de l’Amou, “La douceur d’un mets attire toujours la foule” ».
Zeus Aziadouvo
