Une chose est de travailler à rendre salubre sa circonscription territoriale. Une autre en est de s’y mettre avec rigueur, et mener cette responsabilité à terme, surtout quand on est élu par des citoyens.
Les autorités de la commune du Golfe 5 ne l’entendent pas de cette oreille et, au mépris des valeurs civiques et environnementales, ont choisi de laisser en plan le curage de caniveaux, offrant ainsi aux passants un spectacle des plus déplorables. Faites un tour sur le tronçon de l’hôtel Concorde en allant vers le Carrefour Avedji Limousine, et vous en aurez votre compte.
Une mairie qui a des matériels n’a aucune excuse pour justifier la manière dont sa voirie laisse traîner des immondices le long de ses axes routiers. Ces saletés qui sont sources de poussières nuisibles à la santé, rendent quelque peu difficile la circulation, d’autant qu’elles se déplacent au gré du vent et enlaidissent l’image d’une Lomé qui n’est déjà pas aussi proprette qu’on l’aurait souhaité. Quand des débris de caniveaux jonchent les voies publiques des jours durant, alors même qu’il y a un service d’entretien qui est passé, on en vient à se demander si les responsables de cette commune sont conscients de l’image renvoyée.
Il faut qu’après ces travaux de curages de caniveaux, les débris enlevés aux abords des voies publiques soient systématiquement ramassés. Il en va de la santé de la commune. Cela n’est pas trop demander.
Source : Journal « Le Correcteur »