C’est l’histoire d’une Togolaise résidant en France, Christine Kombate épouse Merle, naturalisée française par le lien de son mariage avec M. Pierre Sylvestre Merle avec qui elle a cinq (05) enfants. Copropriétaire d’une maison à Pornic, une commune de l’ouest de la France sise dans le département de la Loire-Atlantique où elle vit avec toute sa famille que le couple désirait vendre, elle est l’objet d’une cabale menée par un agent immobilier et un notaire, avec l’implication de bien d’autres acteurs. C’est une compatriote très amère qui s’est confiée à nous.
Désirant acquérir une nouvelle maison, le couple Merle vivant sous le régime de communauté de biens décide, début 2019, de vendre la demeure dans laquelle il est et fixe au préalable pour condition de trouver la nouvelle maison ou un terrain à bâtir. Il contacte alors trois (03) agents immobiliers et leur explique la situation, et surtout la condition. Mais l’un des agents, Benjamin Isaia qui se trouve être le fils de l’ancien agent immobilier du couple décédé, va leur jouer des tours, en intelligence avec un notaire et de bien d’autres acteurs.
Sans leur avoir trouvé au préalable la maison ou le terrain à acheter, et profitant de l’absence de Mme Christine Merle, entre-temps rentrée au Togo le 20 septembre 2020, l’agent immobilier, avec le soutien du notaire Me Benoît Philippe Deville, accélère les choses. Le duo manipule l’époux de signer l’offre de vente et finit, à force d’insistance, par avoir raison de M. Pierre Sylvestre Merle, pas en possession de ses pleines capacités, car victime d’un burn-out, une grave dépression depuis plusieurs années. M. Merle usurpa alors la signature de sa femme et signa le document, sans son autorisation, ni sa procuration ou accord, bref à son insu. « Ils sont allés manipuler mon mari jusqu’à ce qu’il signe une offre d’achat à mon insu. Toutes les informations sur cette offre d’achat, je ne suis pas au courant », a fulminé la compatriote.
Des manœuvres et manipulations caractérisent le projet de vente et relèvent le caractère prémédité de l’acte. A en croire Mme Christine Merle, les acquéreurs potentiels trouvés – le couple Baudet – devraient obtenir un crédit bancaire avant d’acheter la maison estimée à près de 400 000 Euros, environ 262 millions FCFA, et la clause d’obtention de crédit expirait le 9 décembre. Mais, a-t-elle fulminé, ils n’y sont pas parvenus à temps et le notaire aurait modifié la date sur le projet de vente en 15 décembre (contre 28 novembre préalablement indiqué) afin de les arranger.
Malgré tout, peste la compatriote, le notaire Benoit Philippe Deville a pris ce document obtenu sur fond de faux et, qui plus est, ne comprenant pas le nom de Mme Christine Merle, la bonne adresse de la maison, encore moins la bonne signature, et élaboré le projet de vente. Par ailleurs, la concitoyenne y décèle du népotisme car Mme Baudet, l’acquéreur potentiel serait une nièce de l’agent immobilier. Elle est convaincue de subir tout ça à cause de sa peau noire et croit dur comme fer que ses avocats aussi, surtout ceux français – elle en est au 3e dans ce dossier – sont dans le coup et se liguent avec l’agent immobilier et le notaire contre elle pour la gruger. A chaque fois, nous confie-t-elle, ils occultent ses pièces principales du dossier qui devraient faire pencher la balance de son côté devant les instances judiciaires.
Le couple Merle et les enfants sont presque l’objet de harcèlement pour quitter la maison, à coups de pressions diverses. Face à ce qui sonne à ses yeux comme une conspiration grandeur nature pour la déposséder de sa maison, la concitoyenne a assigné au pénal l’agent immobilier Benjamin Isaia pour complicité, de même que le notaire Benoit Philippe Deville ayant accepté le faux et usage de faux. « Me Deville, vous avez modifié la clause d’obtention de crédit en faveur des acquéreurs Baudet », a-t-elle pesté. Mme Christine Merle n’épargne pas non plus son époux. Elle l’a aussi assigné pour usurpation de sa signature.
Comment cette affaire va-t-elle finir ? A suivre de près.
Source: presse-alternative.info