Les peuples Nawda et Lamba de Doufelgou on tfêté le 8 avril dernier leur fête traditionnelle «Sintu Janjaagou », fête des moissons. Une occasio de retrouvailles pour les fils et fille sdu milieu pour festoyer et faire bonne chère, mais aussi pour réfléchir sur les questions liées au développement de la préfecture.
Cette célébration marquée par différentes prestations de danses traditionnelles des groupes folkloriques, a connu la présence de certains autorités politiques et cadres du milieu. Parmi lesquels le ministre de la Fonction publique, Gilbert Bawara et le député 3.0, Gerry Taama, de la fête par une démonstration de danses.
Ah oui, il fallait les voir pour le croire! Le Président du parti pas très NET a capté en vidéo une séquence de ce moment unique qu’il a publié sur sa page Facebook. A percevoir les grands- grands du pays sur une piste de danse, c’est un plaisir rarissime. Cependant certains membres de la minorité sont connus pour être d’excellents danseurs. C’est le cas notamment de l’ancien Premier ministre Selom Komi Klassou et de son successeur Victoir Tomegah- Dogbé, ou encore de l’ancien ministre de la Planification Mawussi Djossou Sémondji qui n’hésitent pas dès que l’occasion leur est donnée, à descendre dans l’arêne pour exécuter des danses du terroir.
On les a vus plusieurs fois à l’æeuvre et ils dansent «Faure » bien.
Mais pour le ministre Gilbert Bawara, c’est la toute première fois que nous autres le voyons esquisser des pas de danse. Le ministre est connu pour avoir la gueule forte et la langue vénéneuse. On ignorait cependant qu’il avait une telle qualité de danseur.

« La danse est une communication politique efficace. C’est un exercice délicat censé permettre aux dirigeants de faire corps avec leur auditoire. Mais il ne faut pas improviser .Attention aux faux pas, au timing et à la gestuelle de trop », prévient le confrère Financial Afrik.
Pour continuer avec leurs frères et soeurs qui dansaient le Janjaagou, Gilbert Bawara et Gerry Taama sont descendus dans l’arène pour montrer leur savoir-faire. On les a vus sautiller comme un môme qui apprend à marcher, sous le regard admiratif du ministre des droits de l’Homme Christian Trimua qui n’a pas oser se lancer dans cet exercice risqué. Quand on ne sait pas danser, il faut se garder de se ridiculiser. Christian Trimua l’a compris et s’est mis à l’écart.
Concernant les deux frères de Siou, Gilbert Bawara et Gerry Taama, certains internautes ont estimé que leur danse n’était pa concordante avec le reste du groupe.
Néanmoins, il faut les féliciter d’avoir essayé.
Liberté N°3811 du Jeudi 20 Avril 2023