Deuxième jours des travaux consacrés au démarrage effectif du Projet d’Appui au Secteur Agricole (PASA) et du Programme de Productivité agricole de l’Afrique de l’Ouest (PPAO).
Producteurs agricoles, techniciens, partenaires techniques et financiers et acteurs impliqués dans la gestion de ce programme sont à pied d’œuvre depuis mercredi à Lomé pour procéder aux réglages en vue du lancement du Programme National d’Investissement Agricole et de Sécurité Alimentaire (PNIASA).
Coût de ce projet : 600 milliards de FCFA à exécuter pendant cinq (5).
L’ouverture de l’atelier mardi a été présidée par le ministre de l’Agriculture, Messan Ewovor qui avait à ses côtés, Christian Berger, représentant la coalition des partenaires techniques et financiers (BIDC, FAO, FIDA, Banque mondiale).
Pour M. Ewovor cette assise vise à indiquer aux différents acteurs leur rôle et mission dans la réussite de cet ambitieux programme du gouvernement.
Car précise t-il, que les différents bailleurs de fonds du programme ont déjà mobilisé pour le Togo 120 millions de dollars pour la mise en œuvre du PNIASA.
« Les innovations technologiques existent aujourd’hui mais ne sont pas suffisamment utilisées par les hommes et les femmes qui cultivent la terre. Imaginez qu’on passe d’une tonne à l’hectare pour le maïs à 3 tonnes, la question est réglée tout de suite. C’est pourquoi le PPAO vient pour apporter des éléments nouveaux pour que les technologies qui existent déjà puissent être utilisées au maximum par les producteurs en intégrant la gestion de la fertilité des sols, la durabilité de l’agriculture, le peu de pression sur les ressources naturelles et sauvegarder la biodiversité pour que l’agriculture soit durable. Maintenant, il faut de nouvelles technologies pour s’adapter aux changements climatiques, à la sécheresse, aux capacités productives des producteurs, autant de choses que le PPAO et le PASA apportent au PNIASA » a indiqué M. Ewovor.
Il ajoute aussi qu’à travers ces programmes, des petites unités de transformations seront mises en place pour aider les producteurs à transformer localement les produits et de les exporter sur le marché régionale, ce qui du coup va apporter une valeur ajoutée aux productions togolaises.
« Pendant trois jours, nous travaillerons ensemble sur la manière de mobiliser l’argent au service du développent agricole au Togo, parler du PASA, du WAPP. C’est de faire en sorte que chacun comprenne les objectifs de ce projet, le type d’activité à mettre en valeur » a indiqué Christian Berger, chargé des programmes PASA auprès de la Banque Mondiale.
Le PNIASA comporte trois (3) projets. Ils ont été formulés pour améliorer la productivité et la valorisation des produits agricoles en apportant un appui conséquent aux petits producteurs, améliorer la qualité et la cohérence des politiques et stratégies dans le secteur agricole, mener les reformes institutionnelles pour relancer le secteur et lever le secteur. Le Programme de productivités Agricole en Afrique de l’Ouest (PPAO) et du Projet d’Appui au secteur Agricole (PASA), visent à favoriser un environnement institutionnel propice pour améliorer les revenus aux paysans.
AK/FI/DEV
afreepress.info
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