Entre les dictateurs le courant passe vite, Depuis que le jeune doyen a trouvé un marché juteux d’achat d’armes chez son homologue turc, les deux despotes ne se quittent plus. Dans cette coopération B to B, Recep Tayyip Erdogan veut se tailler une place au soleil sur le continent. A part le profit qu’il aura à tirer des 700 milliards mobilisés dans le cadre de la programmation militaire, le Togo n’a plus grand-chose à lui offrir, le phosphate étant liquidé aux sionistes, le port de Lomé aux français et chinois et saoudiens, En attendant le sommet Turquie-Afrique qui se tiendra mi-décembre à Ankara où le Togo pourrait être logé à bonne place, le dictateur turc était hier à Lomé. Il était accompagné de sa moitié, la Première dame turque Emine Erdogan qui a inauguré l’Ecole internationale Maarif située à la Résidence du Bénin à Lomé.
Les convenances voudraient qu’en cette occasion, ce soit la Première dame du Togo qui l’accueille et l’accompagne durant la cérémonie d’inauguration. Mais le logo étant ce qu’il est, un pays entièrement à part, on dirait même un pays martien où on ne fait jamais rien comme des gens normaux, il n’a pas de Première dame. Pourtant nous avons un président jeune et hyper beau gosse, enfin ça dépend. C’est le seul pays en Afrique à ne pas avoir de First Lady. Même le jeune Macron, pour ne pas rester désespérément seul et « manger la honte», se fait accompagner par sa grand-mère.
On le disait la Première dame turque a inauguré hier l’Ecole internationale Maarif à Lomé. « Cette école va grandement contribuer à la coopération stratégique avec le Togo. C’est une expérience très précieuse d’offrir une éducation de qualité », a déclaré la First Lady turque.
C’est la présidente de l’Assemblée nationale dame Tségan Yawa qui a dû faire office de Première dame du Togo pour tenir compagnie à Emine Erdogan à qui elle a rendu hommage en saluant son engagement en faveur des plus faibles et démunis. Jusqu’à quand « Faurevi » va-t-il reste un singleton endurci?
Liberté N°3492 du Mercredi 20 Octobre 2