Un an après le décès tragique d’Yvonne Gnassingbé (28 Février 2023-28 février 2024) , son mari, Charles Walla Azoumaro, demeure toujours injustement détenu à la prison civile de Lomé où il séjourne depuis le 13 mars 2023. Accusé à tort d’omission de porter secours à sa femme lors de sa crise cardiaque, Charles Walla Azoumaro serait la victime d’une machination familiale orchestrée par une de ses belles-sœurs et exécutée avec la complicité de certains individus sous le regard complaisant des autorités.
L’avocate Me Mawaba SONGUE BALOUKI, docteur en droit et avocate au barreau de Marseille, avait pris en main cette affaire, dénonçant haut et fort l’acharnement dont est victime son client. À travers une sortie médiatique sur le réseau TikTok, elle a souligné les défaillances du système judiciaire et la manipulation orchestrée contre Charles Walla Azoumaro. Selon plusieurs témoignages, ce dernier se serait investi aux côtés de son épouse et aurait tout tenté pour lui venir en aide, mais malheureusement, le manque de structures de santé adéquates aurait joué un rôle déterminant dans le drame.
L’injustice dont est victime Charles Walla Azoumaro ne s’arrête pas à sa détention. En effet, sa belle-sœur s’acharne sur lui, allant jusqu’à lui arracher ses biens et à lui retirer la garde de ses propres enfants
Pire encore, des appels anonymes menacent régulièrement les avocats de Charles Walla Azoumaro, mettant en péril leur sécurité et leur intégrité.
Face à cette situation intolérable, il est essentiel de convoquer le discours de réconciliation et de pardon prononcé par Faure Gnassingbé, président du Togo lors du dernier congrès de Unir à Kara. Comment un homme prônant la réconciliation peut-il rester insensible à la souffrance et à l’injustice infligée à sa propre famille ? Charles Walla Azoumaro est en effet emprisonnés depuis un an, sans que le commun des mortels comprenne les raisons de cette détention arbitraire. Les conséquences psychologiques et le déséquilibre familial causés par cette situation sont incommensurables, surtout pour les enfants qui ont perdu leur mère dans des circonstances tragiques.
Sur le terrain judiciaire, c’est toujours le statu quo. Malgré une santé fragile, toutes les demandes de remise en liberté provisoire de M. Charles Walla Azoumaro ont été rejetées de manière incompréhensible. Cet acharnement sur la victime renseigne sans soute sur le fait que ce dossier est téléguidé par des officines noires.
Alors que le dossier est actuellement en instruction au cabinet de Me Fabrice Essonani Amah, la mobilisation de la société civile et des organisations de défense des droits de l’homme est plus que jamais nécessaire pour faire toute la lumière sur cette affaire et obtenir la libération de Charles Walla Azoumaro. Il est grand temps que la vérité éclate et que justice soit rendue.
@togoactualite.com