Le débat sur les reformes constitutionnelles au Togo soulevées au Ghana par le Président togolais Faure Gnassingbé Rechercher Faure Gnassingbé a fait réagir deux leaders de l’opposition.
Les deux leaders de l’opposition togolaise qui ont réagi sont Jean-Pierre Fabre, le candidat désigné du Combat pour l’Alternance en 2015 (CAP 2015) à la présidentielle 2015 et Madame Brigitte Adjamagbo-Johnson, le Chef du parti de la Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA).
Le mardi dernier à Accra au Ghana, Faure Gnassingbé Rechercher Faure Gnassingbé a fait part de son vœu de « respecter rigoureusement la Constitution » en vigueur au Togo. Cette annonce peut s’entendre comme le rejet des réformes constitutionnelles qu’exige l’opposition avant la présidentielle 2015.
Dans sa réaction sur la radio BBC, Fabre a fait savoir que Faure « refuse de procéder à des révisions constitutionnelles auxquelles il a souscrit ». A la question de savoir si les reformes que réclame l’opposition vise à empêcher Faure de se représenter a une nouvelle élection présidentielle, le leader de l’ANC a répondu que « il a déjà fait deux mandats, la question n’est pas de l’empêcher de se présenter mais plutôt de respecter un accord au terme duquel il s’est engagé à procéder à des reformes ».
Pour les devoirs qui incombent au Président de la république, le candidat du CAP 2015 a poursuivi que « Le Chef de l’Etat est garant de la paix sociale et de la cohésion sociale nationale et à ce titre il devrait respecter les engagements qu’il a pris, nous allons le contraindre à les respecter ».
Pour sa part, Adjamagbo-Johnson Rechercher Adjamagbo-Johnson a déclaré sur la radio RFI, que la constitution dont le Président Faure se prévaut n’est pas celle pour laquelle le peuple a votée à plus de 99,17% en 1992. Et cette ancienne candidate à la présidentielle d’ajouter que « c’est trop facile, après avoir bafoué et tripatouillé la Constitution, d’en demander le strict respect ».
La déclaration de Faure Gnassingbé Rechercher Faure Gnassingbé qui a suscité deux contre réactions de la part de deux opposants à son régime ne fait qu’étaler au grand jour les divergence des togolais sur la faisabilité ou non des réformes constitutionnelles dans le pays.
Si la question des reformes perdure, elle risque de ne pas avoir lieu avant la présidentielle 2015 et d’aucuns pourraient se sentir. Toutefois il est à souligner que si dans des milieux proches du parti au pouvoir certaines personnes sont pour les reformes la question cruciale portant sur la limitation du mandat présidentiel avec un effet rétroactif reste l’objet des divergences.
Enfin sur les reformes et particulièrement la limitation du mandat présidentiel, le représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique de l’ouest, Mohamed Ibn Chambas en visite à Lomé prône des concessions en vue de parvenir à un consensus.
Mensah, Lomé
source : koaci