L’Alliance nationale pour le changement (ANC) dénonce et condamne une utilisation manifestement abusive et perverse de critères internationaux, dénient aux citoyens dans la zone 1, le droit de s’inscrire sur les listes électorales, d’obtenir leurs cartes d’électeurs et de voter le moment venu. C’est dans un communiqué en date du 19 mai dernier.
L’Anc dénonce et condamne l’utilisation et perverse des standards internationaux par la CENI
Au moment où la CENI s’apprête à lancer les opérations de recensement électoral dans la 2e Zone, il nous revient avec insistance que des sources proches de la CENI, du pouvoir RPT/UNIR et des parts satellites, laissent filtrer des informations selon lesquelles il ne serait pas nécessaire de rouvrir l’enrôlement des électeurs dans la Zone 1, au motif que le recensement serait réputé fiable dès lors que le nombre des inscrits atteint au mor 50% de la population totale, ce qui serait le cas en ce qui concerne cette Zone 1.
L’ANC dénonce et condamne fermement cette attitude de la CENI et du Pouvoir RPT/UNIR qui, par une utilisation manifestement abusive et perverse de critères internationaux dénient aux citoyens le droit de s’inscrire sur les listes électorales, d’obtenir leurs cartes d’électeurs et de voter le moment venu.
L’ANC proteste énergiquement contre cet abus, d’autant plus que dans le contexte national de la Zone 1, l’on a pu observer, à la clôture des opérations, dans les centres de recensement de longues files d’attente de citoyens encore présents et exigeant leurs enrôlements.
Dans ces conditions, fermer définitivement l’enrôlement dans la Zone 1 est une décision arbitraire, discriminatoire et injuste, qui viole de manière flagrante l’article 11 de la Constitution et les articles 44 et 45 du Code Electoral. L’ANC appelle donc une fois encore la CENI et le pouvoir RPT/UNIR à prendre la réelle mesure du caractère manifestement bâclé des opérations dans la Zone 1 et d’y remédier sans biaiser. En effet :
⚫après des opérations de recensement délibérément sabordées par la CENI et ses équipes, de manière à empêcher injustement, des dizaines de milliers d’électeurs potentiels à s’inscrire sur les listes électorales et à obtenir leurs cartes d’électeurs dans la Zone 1, en l’occurrence la région maritime, qui concentre près de moitié de la population togolaise
⚫après les constats flagrants des partis politiques, des organisations de la société civile, des observateurs internes et externes, qui ont contraint le gouvernement en Conseil des Ministres et la CENI par la voix de son président et par un communique présentant des excuses aux populations. A reconnaitre la réalité des défaillances et des dysfonctionnements relevés et qui ont privé des dizaines de milliers de Togolais de leurs droits légitimes garantis par la Constitution et le Code Electoral de s’inscrire sur les listes électorales et d’obtenir leurs cartes d’électeurs:
⚫après les appels pressants et répétés des populations concernées et de tous les acteurs de la classe politique togolaise pour une poursuite ou une reprise des opérations dans la Zone A de manière à repérer les préjudices subis par les personnes injustement privées de cartes d’électeurs;
Il est inadmissible que la CENI et le pouvoir RPT/UNIR jouent à la sourde oreille ou à l’autruche, en refusant de donner la suite qu’il convient à la demande forte, persistante et légitime des populations injustement demeurées non-inscrites, à la clôture hâtive des opérations de recensement dans la Zone 1
Fait à Lomé, le 19 mai 2023
Bureau National
La Vice-Présidente
AMEGANVI Manavi Isabelle