La menace terroriste dans le Nord-Togo est de plus en plus pressente. Il y a de cela quelques jours, les habitants du village de Lalabiga dans le canton de Mandouri, ont indiqué avoir été sommés par des terroristes, de quitter leur village dans un délai de 72 heures.
Sous l’effet de la panique, ces populations ont dû prendre la tangente et vider le village en question pour se réfugier dans les villages voisins.
Une information confirmée, jeudi 24 février 2022, par le ministre de la Sécurité et de la protection civile, Gal Yark Damehane interrogé par radio Victoire Fm, une radio diffusant en onde FM à Lomé.
« C’est vrai, il y a eu quelque chose comme ça le samedi soir à Lalabiga (une localité togolaise près de la frontière du Burkina-Faso au nord et du Bénin au nord-est) », a déclaré le ministre.
Toutefois, il rassure l’opinion sur la maîtrise de la situation par les Forces armées togolaises (FAT).
« Je sais que le dimanche, les gens ont voulu quitter le village pour se rendre vers Manjouri. Mais ils ont été raccompagnés dans leur village par les camarades (les forces de défense et de sécurité). Donc, plus de peur que de mal », a indiqué le Général.
Celui-ci a profité de l’occasion pour inviter l’ensemble de la population togolaise, particulièrement celle du nord à faire preuve de vigilance et surtout à faire confiance aux forces de défense et de sécurité.
Il faut rappeler qu’une attaque a eu lieu récemment, dans la nuit du 09 au 10 novembre 2021 dans la localité de Sanloaga toujours dans la préfecture de Kpendjal. Attaque déjouée par les forces armées togolaises déployées dans la zone dans le cadre de l’opération militaire « Koundjouaré ».
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