Après avoir sorti une note la semaine passée pour exiger la libération de Mme Brigitte Adjamagbo et M. Djossou Gérard, tous deux arrêtés dans la fameuse affaire d’ « atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat » les 27 et 28 novembre derniers, Amnesty International vient de passer à la vitesse supérieure en lançant une pétition.
L’ONG de défense des droits de l’Homme estime qu’il est temps de mettre un terme à ce qu’elle appelle un « harcèlement judiciaire » du régime cinquantenaire de Faure Gnassingbé à l’égard des membres de la DMK.
« Ils sont détenus uniquement en raison de leurs opinions politiques, et leur arrestation et leur détention visent à dissuader les membres de l’opposition et les voix dissidentes d’organiser librement des rassemblements pacifiques et de protester contre la réélection du Président Faure Gnassingbé pour un quatrième mandat », lit-on sur le site de l’ONG.
« Joignez-vous à nos membres et sympathisant(e)s pour demander la libération immédiate et sans condition de Brigitte Kafui Adjamagbo et Gérard Yaovi Djossou. Écrivez un courriel aux autorités togolaises pour exiger le respect de la liberté d’expression et de manifestation pacifique de toutes les personnes, y compris les opposants politiques », poursuit l’ONG sur son site.
Concernant le processus pour participer à cette pétition, il est si simple. Il suffit d’aller sur le site de l’ONG Amnesty International et de remplir un champ où est mentionné « Envoyez un mail au ministre de la justice du Togo », puis d’envoyer le message.
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