Ces gens-là, les membres de la majorité pilleuse, ne changeront jamais. Comme à leur habitude, il se sont encore permis de mettre le bistouri dans les recommandations des chefs d’Etat de la CEDEAO en escamotant certaines parties surtout celles qui concernent le moulin à fraudes des Gnassingbé, la CENI et le Comité de suivi… comme ils l’avaient fait pour le rapport de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) sur les actes de tortures commis sur les citoyens par la tristement célèbre Agence nationale de renseignement (ANR).
La falsification, la fraude, le tripatouillage, le traficotage, c’est dans leur chromosome et ils se promènent avec. C’est une tache indélébile sur leur âme.
Il était écrit noir sur blanc dans la feuille de route au point 42-d que la conférence invite le gouvernement et les acteurs politiques à œuvrer en vue de l’adoption des réformes en prenant en compte, entre autres, les points suivants : (…) « d. Le renforcement du processus électoral, en particulier le fonctionnement effectif avec une participation de l’ensemble des acteurs à la CENI ».
Mais cette phrase a disparu mystérieusement, miraculeusement et inexplicablement du communiqué final lu par Robert Dussey et distillé sur les réseaux sociaux par le pouvoir.
Dans le document authentique, il est précisé que le comité de suivi est composé des représentants des Facilitateur et de la Commission de la CEDEAO. Uniquement. Mais dans le faux document, le pouvoir a ajouté « la majorité au pouvoir et la coalition des 14 partis politique de l’opposition » afin d’avoir un regard dans ce comité.
Bref, le document des chefs d’Etat de la CEDEAO a été tripatouillé. C’est ce qu’on appelle faut et « visage » de faux. Les jaloux des acquis de « Faurevi » affirment que son service de communication et de l’information n’est pas étranger à ce délit. En tout cas, ce n’est pas avec notre bouche qu’ils vont manger leur piment.
Source: Liberté N°2727/Libertinage