Annoncé comme interdit par Payadowa Boukpessi, ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et du développement des territoires, le meeting de l’Allaince Nationale pour le Changement a bel et bien eu lieu ce dimanche 12 février 2023 à Agoè Nyivé.
Plusieurs questions d’ordre socio-politiques ont été abordées au cours de ce meeting. Notamment, l’impunité, l’un des principaux maux dont souffre le Togo. il a rappelé une succession d’évènements impunis au Togo.
“Le 11 avril 1991 à la lagune de Bè, 27 morts découverts. Personne n’a été inquiété. Tavio Amorin, personne n’a été puni. Attaque de freau jardin, personne n’a été arrêté. Les faits de 03 décembre 1991, personne n’a été indexée. Après la conférence nationale, on a tiré sur Koffigoh. Personne n’a été arrêté. Élection présidentielle de 2003 dans le Zio, le scrutin de Zio a été annulé parce que brutalité et assassinat. L’ANC seule a perdu à elle seule 04 membres.”, a-t-il déclaré.
“Le pouvoir est géré comme un butin de guerre par le régime des Gnassingbé depuis 1963 à la suite de l’assassinat de Sylvanus Olympio. Je dis bien, le pays est géré comme un butin de guerre. C’est pourquoi Eyadema a dit à son fils de ne jamais laisser le pouvoir », a-t-il ajouté.
Pour le maire de la Commune Golfe 4, tous les Togolais sont en « captivité ». Cependant, le président national de l’ANC reste confiant quant à ce qui concerne l’avènement de l’alternance.
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