Le gouvernement togolais conditionne la réouverture des deux universités publiques par un « engagement ferme » des étudiants à reprendre les cours dans le respect des lois et règlements en vigueur dans ces universités, a appris lundi l’agence Xinhua de source gouvernementale.
Les Universités de Lomé et de Kara ont été fermées il y a quelques jours à la suite de troubles dues à la contestation des étudiants contre un nouveau régime d’attribution des bourses et aides.
Lundi, le gouvernement togolais a dû tenir un conseil des ministres extraordinaire sur le problème, après que des membres du gouvernement eurent discuté dimanche avec des représentants des étudiants.
Le gouvernement déclare « attend de la part des étudiants, une réaction rapide et des propositions concrètes » afin que de nouvelles discussions de clarification des points de contestation du décret fixant le nouveau régime.
Selon un rapport du ministère togolais de la Sécurité, 18 agents des forces de sécurité et sept étudiants ont été blessés dans les troubles. Plusieurs véhicules de la police ont été cassés.
Attente d’un « engagement ferme » des étudiants à reprendre les cours dans le respect des lois et règlements
Le gouvernement togolais conditionne la réouverture des deux universités publiques par un « engagement ferme » des étudiants à reprendre les cours dans le respect des lois et règlements en vigueur dans ces universités, a appris lundi l’agence Xinhua de source gouvernementale.
A la suite de troubles de contestation d’un nouveau régime d’attribution des bourses et aides dans les Universités de Lomé et de Kara mercredi et jeudi derniers, le gouvernement a décidé leur « fermeture temporaire » en vue de la « recherche de solution dans un climat apaisé », relevant la « gravité des actes » sur les deux campus et un probable débordement.
Lundi, le gouvernement a dû tenir un conseil des ministres extraordinaire sur le problème, après que des membres du gouvernement eurent discuté dimanche avec des représentants des étudiants.
Selon le gouvernement, « rien ne pourrait justifier » le déclenchement des mouvements, faisant état de sa volonté « irréversible et permanente » de maintenir un contact permanent avec l’ensemble du monde universitaire, professeurs et étudiants.
Il est noté des luttes de leadership entre les différents mouvements sur les différents campus qui sont source de surenchère et d’exacerbation des tensions et donc de la violence dont les étudiants eux-mêmes regrettent les conséquences.
Prenant en compte plusieurs paramètres, « le gouvernement attend de la part des étudiants, une réaction rapide et des propositions concrètes » afin que de nouvelles discussions de clarification des points de contestation du décret fixant le nouveau régime.
Il demande également, de la part des étudiants, un « engagement ferme à reprendre les cours dans le respect des lois et règlements en vigueur dans les universités ».
Un rapport du ministère de la Sécurité sur les dégâts causés par les troubles fait état, notamment, de la casse de 5 véhicules de la Gendarmerie, d’un véhicule de la Police, de trois véhicules dont un de commandement du Préfet de Kara (400 km Nord) et un de Radio Kara, d’une ambulance du CHU Kara et d’un véhicule privé du Commandant de Brigade de la Gendarmerie.
Dix huit agents de force de sécurité ont été blessés dont un dans un état critique, tandis que sept étudiants blessés dont un toujours hospitalisé.
source : Xinhua
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