Dans une publication qui circule depuis ce dimanche sur les réseaux sociaux, Fulbert Attisso a encore une fois lancé des piques à son ancien mouvement. Pour l’ex coordonnateur de la DMK, ce n’est pas les messages et les audios sur les réseaux sociaux qui donneront la victoire à la DMK, mais le travail sur le terrain.
« Quand on aura dit ça, qu’est-ce qu’on fait pour récupérer la victoire qui a été spoliée à la DMK le 22 février 2020. Ce sont les tweets, les messages et les audios postés sur les réseaux sociaux qui vont donner le pouvoir à la DMK? Quand est-il du terrain ? » Le plus important, ce n’est pas ce que l’histoire a fait de nous, mais ce que nous faisons de ce que l’histoire a fait de nous. » Jean-Paul Sartre », a-t-il écrit.
La réponse de l’un des partis membres de la Dynamique Monseigneur Kpodzro ne s’est pas fait attendre. « Le plus important c’est ce que chacun fait… Demandez-vous, vous-même, ce que vous faites pour le Togo, pour récupérer la victoire des hommes et des femmes du Togo, et non ce que font les autres autour de vous pour le Togo, encore moins ce que Agbéyomé Kodjo pourrait faire de mieux… La suite du 22 février 2020 est une responsabilité citoyenne individuelle dont la somme deviendra républicaine… », a répliqué le PSA, parti membre de la DMK.
Suite à cette réplique du PSA, Fulbert Attisso, premier responsable du parti « le Togo autrement » a tenu à avancer certaines actions qu’il a entreprises étant encore membre de la DMK. « Quand j’étais coordinateur, j’ai proposé qu’on fasse de la DMK une force politique majeure au Togo. J’ai compris que les gens ont voté pour notre candidat, surtout grâce à Mgr KPODZRO, qui est apparu comme un mythe. La DMK en tant qu’organisation politique n’avait pas de base politique, du fait qu’elle n’est pas constituée de grandes formations politiques. Du coup l’appel à la mobilisation du 28 février 2020 n’a pas fonctionné. J’ai proposé que nous donnions une base politique à la DMK. Nous avons installé des représentations de la DMK dans 74 communes de l’intérieur du pays et dans les 13 de Lomé. Nous avons constitué une conférence des présidents avec au moins deux réunions par semaines. Ce sont des actions que nous avons menées ensemble. Il faut poursuivre les actions dans ce sens. Je crois dans les actions de terrain, je laisse la bataille de l’opinion à d’autres », a-t-il souligné.
Ainsi va l’opposition togolaise. Chacun veut tirer le drap de son côté et à la fin, c’est le parti au pouvoir s’en sort victorieux de ces petites querelles entre l’opposition.
@togoactualite.com