Le retrait du Col Guy Akpovy de la course pour les élections à la Fédération Togolaise de Football (FTF) et sa réintégration quelques jours après suscitent des remous, non seulement au sein de l’opinion togolaise, mais aussi au sein de la commission électorale chargée d’organiser ces élections.
En conférence de presse dans l ‘après-midi de ce 29 décembre 2023, le SG de la commission électorale, Mawussé Kpowaye, a dénoncé les dysfonctionnements liés au processus électorale en cours. Il estime aussi que ces dysfonctionnements ou le forcing que tentent d’imposer certains à toute la commission doivent être corrigés pour le bien du football togolais.
En effet, selon le SG de la commission électorale, durant ce processus d’à peine un mois, plusieurs irrégularités ont été constatées dans l’application stricte des textes. Il cite l’article 3 alinéa 7 qui dispose qu’en cas d’absence ou d’empêchement du président, c’est le vice-président qui le remplace. Un article qui n’a jamais été respecté.
« La convocation de la réunion du 27 décembre nous a été envoyée par le SG de la FTF sur notre plate-forme au lieu du président ou de son vice« . Aussi relève-t-t-il le fait que le secrétariat général de la commission électorale soit totalement éclipsé par le SG de la FTF Hervé Agbodan . Pour preuve, il explique qu’il ne détient seulement que le cachet de la commission électorale et ne sait même pas comment mes correspondances de la commission sont rédigées ou le cachet utilisé.
Pour lui, le comble dans ce processus électoral est l’interprétation qu’on tente d’imposer à propos de la fin du délai de clôture des candidatures ou du délai pour compléter les pièces. « C’est nous-mêmes qui avons élaboré le chronogramme le 1er décembre passé seulement. Nous avions discuté clairement que le délai de clôture les dossiers était le dimanche 24 décembre. Nous savions tous que le lundi 25 décembre devrait être la Noël. Mais nous avons arrêté la date du 25 décembre pour analyser définitivement les dossiers. Par des arguties, on tente de nous dire que le 25 décembre était férié alors que nous n’avions jamais fait allusion à des jours francs ni férié. D’ailleurs, nulle part dans le code électoral il n’a été fait allusion aux jours francs »
Il cite aussi cite-il l’article 11 alinéa 6 qui parle de l’invalidation automatique d’une liste au cas où la tête de liste se retire peu importe la raison.
« Entre temps, un candidat tête de liste, pour des raisons personnelles après mûre réflexion s’était retiré ce qui invalide aux termes de l’article 11 alinéa 6 toute sa liste de façon automatique. Nous avons appris qu’il serait revenu à la course par un courrier en date du 26 décembre« , a-t-il expliqué. Il informe en outre n’avoir pas vu ce courrier en tant que secrétaire général de la commission électorale qui, selon lui, même s’il arrivait, c’est après le délai prévu par les textes pour compléter les dossiers. Donc ne peut plus être validé si l’on s’en tient aux textes.
Mais le secrétaire général de la commission dit constater qu’il y a un forcing qui se fait avec la violation et les mauvaises applications du code électoral.
Aussi, pour lui, l’observation de la stricte neutralité ou impartialité requise par l’article 27 alinéa 5 du code électoral font défaut dans l’accomplissement de la mission qui leur est assignée.Haut du formulaire
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