On vous arrête tout de suite, n’allez pas penser que nous insinuons quelque chose ou que nous avons des « l’intention inavouées ». C’est juste qu’en pensant au concours de messages de présentation de vœux aux Togolais des partis politiques et passant en revue les leaders qui se sont illustrés, on s’est rendu compte qu’on n’a ni entendu ni lu quelque part Gilchrist Olympio alias Fo Gil « souhaiter ses meilleurs vœux » au peuple togolais qui a fait de lui l’opposant historiquement charismatique qu’il était, qu’il est et qu’il restera jusqu’au retour de Jésus-Christ sur Terre.
En effet, presque tous les leaders de partis vivants (sic) du landerneau politique « gnassingbélandais » ont pris la peine de se rappeler leurs compatriotes à l’occasion de la fin d’année. De Son Excellence Agbéy, le patron de l’Organisation pour bâtir dans l’union un Togo solidaire (Obuts), le plus intelligent et efficace des « zopposants » togolais à son cauchemar et souffre-douleur Jean-Pi de l’Alliance nationale pour le changement (Anc), en passant par Fo Nico du Parti du renouveau et de la rédemption (Prr) ou encore la seule dame leader de formation politique au 228, Tata Kafui de la Convention démocratique des peuples africains (Cdpa), entre autres, la plupart sinon tous ont pensé aux « Gnassingbélandais » d’en bas et leur ont souhaité bonne et heureuse année, même s’ils savent que cela n’aura aucun effet. Mais seul manque à l’appel Fo Gil, le maréchal de l’Union des forces de changement (Ufc). Certains rétorqueront que le parti qui est au pouvoir, le Rassemblement du peuple togolais dans l’Union pour la République (Rpt/Unir) aussi n’a pas présenté de vœux aux Togolais ; mais il est utile de relever que son PDG « Miabé » l’a fait, même si ce n’est pas avec ce manteau. Bon, trop de bavardage.
Nous les fans de Fo Gil, on est dans l’attente de ses vœux. Et si c’est possible, on a très envie de le voir en chair et en os. Parce que ça fait un mandat qu’on ne l’a plus vu. Depuis qu’il a été trainé comme un pantin la dernière fois au monument de l’indépendance pour rallumer le flambeau à l’occasion du 27 avril, on ne l’a plus revu, et on s’inquiète. Il faut qu’il rompe le silence, c’est important.
Caricature : Donisen Donald / Liberté
Source : Liberté