« Eyadema II » est au pays des Pharaons depuis ce dimanche, pour une visite de 48 heures. Il aurait fait « parler parler » avec son homologue égyptien Abdel-Fattah El-Sissi sur des questions de coopération et de sécurité. Il parait qu’il a encore amené là-bas son affaire de sécurité maritime dont il parle avec tout le monde-là, même dans son sommeil.
Dans le cadre de cette visite, il est annoncé la signature de plusieurs accords économiques dans le domaine de l’agriculture, de la santé et de la formation entre Lomé et Le Caire. Raison pour laquelle il s’est fait accompagner d’une délégation kilométrique de ministres, on dirait une excursion d’école. Il y aurait notamment les ministres de l’Agriculture, de l’élevage et de l’hydraulique, le colonel Ouro-Koura Agadazi, du Commerce, de l’industrie, de la promotion du secteur privé et du tourisme, Bernadette Legzim-Balouki, de l’Habitat, du cadre de vie et de l’urbanisme, Me Fiatuwo Sessénou et de la Communication, de la culture, des sports et de la formation civique, Guy Madjé Lorenzo. Et ça, c’est sans compter les accompagnatrices qui rendent ces sorties vraiment intéressantes – hum.
« Faure-vi » en visite en Egypte, quoi de plus normal. Mais voilà, cela devient répétitif. Notre champion était déjà chez Abdel-Fattah El-Sissi il n’y a pas un an. C’était en août 2015, à l’occasion de la cérémonie d’inauguration du nouveau Canal de Suez. On nous avait annoncé la signature d’un accord de coopération dans le domaine sanitaire par les ministres égyptiens et togolais de la santé, Adel al-Adawi et Moustafa Mijiyawa, pour transformer le mouroir du CHU SO en l’Hôpital Val-de-grâce en France, entre autres.
On sait que le « fils de la nation » quand il veut lier amitié avec quelqu’un, il faut une grue pour le décoller de la personne. Il est capable de le visiter matin, midi, soir, l’aube. Mais là là, on commence à suspecter son intérêt résolu pour l’Egypte. Ou bien il y a d’autres raisons qu’on ne donne pas ? On sait que les Egyptiennes sont des créatures « miam miam » à même de faire bander un eunuque. Est-ce que par hasard, le raïs est en train d’offrir une à Faure ? Il se raconte qu’il ne les déteste pas du tout. En tout cas, nous on dépose les yeux pour découvrir la vérité.
Source : [12/04/2016] Liberté