Joseph Bassitome, autrefois prêtre respecté de l’église catholique au Togo, a trouvé une fin tragique et mystérieuse après sa conversion au vaudou.
D’apres les informations rapportées par le site d’information « Togobreakingnews*, il est décédé le dimanche 3 mars. Ce, deux ans après son renoncement à la fois chrétienne.
Il avait des difficultés à uriner depuis quelques semaines selon ses proches.
Les premiers signes de sa chute spirituelle ont émergé lorsque des rumeurs ont circulé parmi les fidèles de la paroisse Saint Ferdinand de Vogan. Des allégations d’expériences syncrétistes et scandaleuses ont été proférées à l’encontre de Bassitome, incitant Monseigneur Isacc Gaglo à l’interroger lors de la journée de sanctification des prêtres à Togoville en 2021.
Suite à la découverte d’audios où Bassitome invoquait des divinités traditionnelles, l’évêque d’Aného a convoqué le renégat. Reconnaisseur des faits, Bassitome a avoué être membre d’un groupe de recherche appelé « Renaissance Africaine ». Face à cette apostasie, Mgr Gaglo lui a ordonné de quitter immédiatement le groupe et de se retirer au monastère de Dzogbegan pour une période de ressourcement spirituel en vue d’une possible réconciliation.
Lors d’une réunion ultérieure, Bassitome a surpris en annonçant sa démission et sa renonciation au sacerdoce, matérialisées par une lettre écrite de sa main. Ce processus complexe de sortie de l’état clérical a été terni par la diffusion de photos le montrant vêtu en adepte de la religion traditionnelle.
Depuis 2022, Joseph Bassitome a cessé d’être prêtre de l’église catholique romaine. Cependant, son décès récent a jeté un voile mystérieux sur cette transition de vie.
@togoactualite.com