Les Diplomates en poste au Togo s’activent en vue d’une amorce d’un dialogue entre les principaux protagonistes de la crise togolaise. Une initiative qui achoppe sur les difficultés.
« Les Etats-Unis d’Amérique sont favorables à toute initiative de nature à permettre une avancée du système politique », s’est contentée de répondre une source proche de l’Ambassade des USA au Togo. Selon les indiscrétions, l’Ambassadrice américaine est particulièrement active, multipliant les initiatives en faveur d’un dialogue entre le pouvoir (Unir – Ufc) et l’opposition afin de permettre un processus électoral consensuel au Togo.
Déjà pendant 48 heures, il y a eu des échanges de plate forme de revendications et de projets de réformes proposés de part et d’autre. En tout 11 points concernant les réformes constitutionnelles et le cadre électoral ont été abordés. Pour autant, le principe des réformes avant les prochaines élections, n’est toujours pas acquis. Et le président de la Commission Vérité Justice et Réconciliation (CVJR) Mgr. Nicodème Barrigah, joue la facilitation en présence du groupe des 5 (l’Union Européenne, l’Allemagne, la France, le PNUD, les USA).
La participation du principal parti d’opposition, l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), à ce dialogue n’est pas encore acquise. A ce jour, le parti politique dirigé par le principal opposant Jean-Pierre Fabre, ne prend pas part aux tractations préparatoires du dialogue, tout comme ceux du CST. On note cependant la présence du Prof. Aimé Gogué de l’Alliance des Démocrates pour le Développement Intégral (ADDI), fidèle allié de l’ANC au sein du Frac, aux échanges. Mais de source proche du Collectif « Sauvons le Togo », la présence du Prof. Gogué, ne s’inscrirait pas dans le cadre d’une représentation du collectif.
« La principale pierre d’achoppement réside au niveau de l’exigence de la libération des leaders et cadres de l’opposition arrêtés dans l’affaire des incendies », explique un leader politique. Le pouvoir exclut un débat préalable sur le dossier des incendies. Par ailleurs, pendant que se multiplient les tractations pour le dialogue, certains milieux du pouvoir tentent de le saboter en procédant à un harcèlement de trois responsables du CST, Me Zeus Ajavon, Me Jil-Benoit Afangbédji et Raphael Kpanté-Adzaré. Ils devaient encore répondre à une convocation de la gendarmerie ce jeudi.
koaci
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