Un an après sa sortie de prison, Djimon Oré, président du Front des Patriotes pour la Démocratie (FPD) et ancien ministre de la Communication, refait surface sur la scène politique togolaise.
Mardi, lors d’une interview sur une radio locale, Oré a affirmé sa détermination à reprendre la lutte pour l’alternance politique. Sa cible principale : la nouvelle constitution promulguée le 6 mai dernier par le chef de l’État. « Avec la DMK, le PNP et tous ceux qui ne sont pas complices de ce qui se passe avec le changement de la Constitution par la minorité des minorités, nous sommes prêts à collaborer avec eux pour créer un cadre visant à relancer la lutte politique », a-t-il déclaré.
En mai 2021, Djimon Oré avait été arrêté et condamné à deux ans de prison pour « outrage à des représentants de l’autorité publique et diffusion de fausses nouvelles ». Il a été libéré en avril 2023 et, depuis, n’a cessé de clamer son opposition au régime en place.
En s’associant avec diverses forces de l’opposition démocratique, Djimon Oré espère fédérer un front commun contre les récentes modifications constitutionnelles, dénonçant ce qu’il considère comme une manœuvre antidémocratique d’une « minorité des minorités ».
L’ancien député entend ainsi relancer la dynamique de contestation pour offrir au Togo une véritable alternance politique.
Djimon Oré
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