Quand un obèse s’accoquine avec un handicapé physique, ce duo peut difficilement remporter des trophées en matière de concurrence. L’obèse, c’est Togo Cellulaire (TogoCel), et le handicapé, Togo Télécom. Depuis des années, on sentait une odeur de banqueroute dans les allers de Togo Télécom. Les faits nous ont donné raison. Le faux géant a procédé à une fausse fusion alors qu’il s’agit au bas mot d’une absorption par Togo Cellulaire, cette société qui a longtemps couvert la banqueroute de sa sœur.
Normalement, les services offerts devraient être meilleurs après une fusion, mais la fin d’année a montré les limites de la société dealer, oh pardon, leader. Bien que Togo Cellulaire n’ait pas la plateforme requise pour supporter les appels des abonnés en temps d’affluence, les responsables n’ont pris aucune mesure. Mieux, ils ont voulu s’attirer des clients en ajoutant un bonus de 50% sur tout achat de crédit. Parce qu’elle a octroyé un bonus, et parce que la majorité des ses clients pensaient utiliser ce réseau pour communiquer lors des fêtes, la plateforme n’a pas supporté et depuis, obtenir son correspondant lors d’une tentative d’appel s’identifie à la croix et la bannière. Plus moyen de communiquer, à moins de s’inscrire sur une liste d’attente et de renouveler la tentative au moins 99 fois avant de voir son appel aboutir. Et ça veut s’appeler « leader » ? Certainement que les lettres L et D ont été intervertis sinon, ce serait une société « dealer ».
Le 31 décembre, un couple a failli se séparer à cause de Togo Cellulaire. L’homme attendait dans un bar que sa femme le prévienne de son arrivée avant qu’il ne rentre à la maison. Seulement le réseau leader a refusé de faire passer l’appel des époux et pendant des heures, celui-ci a picolé en compagnie de ses amis. Quand il était rentré vers 2h, c’est-à-dire dans la nouvelle année, sa femme lui a fait des misères et a menacé de ramasser ses effets : « Depuis l’année dernière, je t’attendais devant ta porte et ce n’est que cette année que tu as jugé bon de rentrer. Dis-moi le nom de la femme avec qui tu vis désormais ». Il a fallu que l’homme rameute l’équipe de mecs avec qui il levait le coude sans retenue pour calmer la situation. C’est ça être « dealer » ?
Source : Liberté /27avril.com